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Biologie: un atlas répertorie la génétique de plus de 360 espèces d’oiseaux

Des scientifiques ont établi un atlas génétique rendant compte de la diversité des oiseaux dans le monde. La majorité de ces génomes n’avaient encore jamais été séquencés.

11 nov. 2020, 17:00
Les génomes de 267 espèces d'oiseaux n'avaient jamais été séquencées jusqu'à présent (illustration).

Une équipe internationale de recherche, avec laquelle l’Université de Zurich a collaboré, a établi un atlas génétique complet de 363 espèces d’oiseaux. Elles représentent presque toutes les familles d’oiseaux de la planète.

Plus de 10’000 espèces d’oiseaux vivent sur la terre, des minuscules colibris aux faisans en passant par les mouettes. Leur premier ancêtre commun a volé dans les airs il y a plus de 150 millions d’années.

Je m’attends à acquérir un grand nombre de connaissances sur l’évolution.
Lukas Keller, biologiste évolutionniste et co-auteur de l’étude

Une équipe internationale de plus de 150 scientifiques a désormais établi un atlas génétique complet de cette diversité: dans la revue Nature, ces chercheurs présentent les génomes de 363 espèces d’oiseaux, dont 267 n’avaient jamais été séquencées jusqu’à présent.

18 milliards de nucléotides

Le projet a nécessité de nouvelles méthodes statistiques et bioinformatiques, a indiqué à l’agence Keystone-ATS Lukas Keller, biologiste évolutionniste et co-auteur de l’étude. Les chercheurs ont d’abord séquencé plus de 18 milliards de nucléotides et les ont ensuite assemblés sur ordinateur.

C’est une tâche herculéenne, mais elle en vaut la peine, souligne Lukas Keller: «Je m’attends à acquérir un grand nombre de connaissances sur l’évolution».

Les données sur le génome fournissent également des informations importantes pour la conservation de la nature. Elles peuvent être utilisées pour cartographier les déclins de populations ou identifier des relations entre des espèces.

Mutations génétiques

Ces données permettent aussi de classer chaque mutation génétique dans des «catégories de nocivité». Si une population présente de nombreuses mutations nocives, il est possible d’essayer de réduire leur fréquence.

L’étude fait partie du projet international sur le génome B10K (Bird 10’000 Genomes Project). Il a pour objectif de séquencer les génomes de toutes les espèces d’oiseaux de la planète afin de créer un arbre généalogique complet.

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