Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Climat: 900 millions d’hectares pourraient être boisés dans le monde

Selon une recherche de l’EPFZ, des arbres pourraient être plantés sur une surface plus grande que le Brésil pour lutter contre le réchauffement climatique. Notamment en Russie, aux Etats-Unis et au Canada. Mais le temps presse car les zones se réduisent.

04 juil. 2019, 20:00
Les arbres plantés pourraient capter 205 milliards de tonnes de CO2. (Illustration)

Une surface de 900 millions d’hectares pourrait être boisée dans le monde afin de lutter efficacement contre le réchauffement, ont calculé des chercheurs de l’EPFZ. Mais il faut agir vite, car les zones appropriées se réduisent.

Les arbres ainsi plantés, une fois qu’ils auraient poussé, pourraient capter 205 gigatonnes (milliards de tonnes) de CO2 atmosphérique, rapportent Jean-François Bastin et Tom Crowther, de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans la revue Science.

Utilisation de l’IA

A titre de comparaison, en 2018, 37 gigatonnes de CO2 ont été émises. Depuis la Révolution industrielle, l’humanité en a émis 300 gigatonnes. Selon les auteurs, boiser les surfaces qui s’y prêtent est le moyen le plus efficace, avec la réduction des émissions de CO2, de limiter le changement climatique.

A l’aide de l’intelligence artificielle, les scientifiques ont calculé quelle surface de la planète pourrait être recouverte de forêts dans les conditions climatiques actuelles. Résultat: 4,4 milliards d’hectares, soit 1,6 milliard de plus que la surface effective de forêts.

La superficie du Brésil

Les chercheurs ont ensuite déduit les surfaces occupées par les villes ou dédiées à l’agriculture et d’autres activités, ce qui donne au final 900 millions d’hectares. C’est un peu plus que la superficie du Brésil.

Les pays les plus propices pour planter des arbres seraient la Russie (151 millions d’hectares), les Etats-Unis (103), le Canada (78,4), l’Australie (58), le Brésil (49,7) et la Chine (40,2).

Mais il faut agir vite, avertissent les chercheurs, car avec le réchauffement et ses conséquences, les zones adaptées à d’éventuelles plantations se réduisent. En outre, les arbres mettent des décennies à atteindre leur taille et leur pleine capacité de stockage de CO2.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias