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Des chercheurs américains ont appris à des rats à conduire des mini-voitures en échange de céréales

Des chercheurs de l’université de Richmond ont entraîné dix-sept rats à conduire des petites voitures. Cette activité réduirait leur niveau de stress.

24 oct. 2019, 08:04
Les chercheurs se sont aperçus que les rats qui avaient grandi dans un environnement naturel conduisaient mieux que ceux qui avaient grandi en cages. (illustration)

Des chercheurs ont réussi à apprendre à des rats à conduire des mini-voitures en échange de céréales. Ils affirment que les résultats montrent que la conduite réduit le niveau de stress des animaux.

Les mini-véhicules consistaient en une cabine dans laquelle trois barres en fils métalliques correspondaient à trois directions: droite, gauche, et tout droit. Quand le rat touchait l’une des barres, le véhicule se déplaçait dans la direction sélectionnée.

 

 

Dix-sept rats ont été entraînés pendant des mois à conduire dans une sorte d’arène en plexiglas de 150 centimètres sur 60. Les chercheurs, qui ont écrit dans le journal Behavioural Brain Research, ont eu la satisfaction de voir que les rats pouvaient effectivement apprendre à conduire.

En réalité, ils se sont aperçus que les rats qui avaient grandi dans ce qu’ils appellent un «environnement enrichi» (un espace plus naturel, grand et complexe) conduisaient bien mieux que ceux qui avaient grandi en cages. «C’était vraiment fou de voir à quel point ils étaient meilleurs», explique Kelly Lambert, co-auteure et chercheuse à l’université de Richmond.

 

 

Satisfaction

En outre, les excréments des rats, récupérés et analysés, ont montré que chez tous les rats conducteurs, le niveau d’hormone déhydroépiandrostérone, qui contrecarre le stress, était plus élevé, ce qui pourrait être lié à la satisfaction d’avoir appris une nouvelle compétence.

 

 

Kelly Lambert et ses collègues veulent croire que cela ouvre la voie à des traitements comportementaux en psychiatrie, pour les humains.

«Il n’y a pas de guérison pour la schizophrénie ou la dépression», dit-elle. «Nous sommes en retard, il faut qu’on prenne en compte des modèles animaux différents, des tâches différentes, et admettre que le comportement peut changer notre état neuro-chimique», explique la chercheuse.

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