Le «cloud computing», ou système d'informatique «en nuage», permet de gérer à travers le web des données informatiques stockées dans des serveurs distants. Grâce à ce système, les entreprises nécessitent moins de serveurs, ce qui réduit considérablement leur consommation d'énergie.
Une société qui héberge ses propres services informatiques dispose généralement de beaucoup plus de serveurs qu'elle n'en a besoin pour traiter sa charge moyenne», souligne le rapport. L'étude est basée sur l'utilisation des «Google Apps», ces fonctionnalités de bureau qui utilisent le cloud de Google, par exemple l'agenda en ligne ou la messagerie électronique Gmail.
Google fait des efforts
Google indique par ailleurs faire d'autres efforts en faveur de l'environnement dans ses immenses centres de traitement des données. «Nous essayons de ne pas utiliser d'énergie lorsque cela n'est pas nécessaire, et d'utiliser le plus possible les énergies renouvelables, qui représentent aujourd'hui 35% de l'alimentation de nos datacenters», a souligné Urs Hoelzle, directeur général en charge des infrastructures, mercredi à Paris devant quelques journalistes.
Par exemple pour le refroidissement des serveurs, «on peut facilement économiser 30% d'énergie avec des mesures simples, comme la canalisation des masses d'air chaudes et froides», a-t-il ajouté.
Reste un élément de la chaîne pour lequel le groupe reconnaît ne pouvoir pas faire grand chose: «lorsque vous utilisez Google depuis votre ordinateur de bureau, que vous tapez une requête et consultez le résultat, vous consommez plus d'énergie en 35 secondes depuis cet ordinateur que nous n'en consommons au datacenter où nous n'avons besoin que d'une fraction de seconde pour y répondre», selon Urs Hoelzle.
En février, Greenpeace avait placé Google en tête de son classement des entreprises du secteur des nouvelles technologies pour leurs efforts concernant leur impact environnemental et les mesures prises pour le minimiser.