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Le bénéfice d'Apple explose, mais c'est principalement grâce à l'iPhone et ça inquiète les investisseurs

Apple voit son bénéfice annuel grimper à plus de 53 milliards de dollars (52.7 milliards de francs). C'est la plus forte progression de l'histoire de la marque à la pomme. Un résultat qui inquiète paradoxalement les investisseurs: ce record est principalement lié à un seul produit: l'iPhone. Les ventes de tablettes et d'ordinateurs sont, elles, en recul.

28 oct. 2015, 07:17
Quand une marque dépend trop d'un seul produit, les investisseurs tiquent.

L'iPhone continue de jouer son rôle de moteur de croissance pour Apple et lui a encore permis d'annoncer mardi des résultats en très forte hausse et meilleurs que prévu. Toutefois, cette dépendance à un seul produit commence à inquiéter à Wall Street.

Sur l'exercice décalé clos fin septembre, le bénéfice net s'est envolé de 35% à 53,4 milliards de dollars, et le chiffre d'affaires de 28% à 233,7 milliards de dollars, soit la "plus forte croissance absolue jamais enregistrée" par l'entreprise, s'est félicité son patron Tim Cook.

Rien qu'au dernier trimestre, le bénéfice net a grimpé de 31% à 11,1 milliards de dollars et le chiffre d'affaires de 22% à 51,5 milliards. Ces chiffres, supérieurs aux attentes, s'accompagnent d'un bond de 36% des ventes trimestrielles de l'iPhone et de 48 millions d'unités de ce produit écoulées.

Mais les investisseurs craignent justement de voir se gripper une croissance reposant presque uniquement sur l'iPhone, qui a généré au dernier trimestre 62,5% du chiffre d'affaires.

L'impact du téléphone sur les résultats est d'autant plus grand que, si les ventes des ordinateurs Mac résistent plutôt bien (5,7 millions d'unités sur le dernier trimestre), celles de la tablette iPad, un autre produit-star du groupe, ont encore reculé pour tomber juste au-dessous des 10 millions d'unités.

Et certains analystes s'interrogent sur la capacité des tout nouveaux modèles d'iPhone (6S et 6S Plus) à maintenir le rythme de croissance impulsé par leurs prédécesseurs (6 et 6 Plus), accueillis avec enthousiasme l'an dernier par les consommateurs ravis qu'Apple leur propose enfin des téléphones à écrans plus grands.

Mystère sur l'Apple Watch

Tim Cook s'est aussi dit persuadé que l'iPhone progresserait sur le trimestre des fêtes.

Le groupe a assuré que "les consommateurs sont très intéressés" par des programmes de financement qu'Apple commence à proposer aux Etats-Unis, avec notamment un abonnement mensuel permettant d'échanger chaque année son iPhone contre un nouveau modèle.

Apple cherche aussi à se diversifier, avec une première montre connectée (Apple Watch) lancée en avril, une mise à jour du boîtier de streaming Apple TV dont les commandes viennent de s'ouvrir, davantage d'offres pour les entreprises ou de nouveaux services dans la musique (Apple Music) ou les paiements (Apple Pay).

Le groupe ne dévoile toujours pas combien il vend d'Apple Watch, mais Apple Music revendique 6,5 millions d'abonnés payants. Et après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, Apple Pay va s'allier à American Express pour s'étendre cette année au Canada et à l'Australie, puis à l'Espagne, Singapour et Hong-Kong l'an prochain.

 

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