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Le nouvel iPad fait une sortie plus discrète qu'à l'accoutumée

Le dernier né d'Apple, le nouvel iPad, n'a pas déplacé les foules comme l'avaient fait ses grands frères.

16 mars 2012, 15:27
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Cette troisième mouture en trois ans du produit de la marque à la pomme le plus vendu après son iPhone, était distribuée pour la première fois dans dix pays: Australie, Japon, Singapour, Suisse, France, Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada et Hong Kong.

En Asie, première servie en raison du décalage horaire, les inconditionnels étaient moins nombreux qu'à la sortie de l'iPad2.

Quelques accros ont bien patienté des heures pour obtenir leur produit fétiche, comme Ryo Watanabe, étudiant à Tokyo. "Je l'ai ! Ça fait 36 heures que j'étais là", s'est-il exclamé en sortant d'un magasin, son iPad sous le bras. Mais une fois servis quelques centaines d'impatients, l'Apple Store du quartier chic de Ginza a vite été déserté.

Si à Singapour, des vivats ont accueilli l'ouverture des portes du magasin agréé, à Hong Kong, les clients ne se sont pas bousculés comme pour la sortie de l'iPhone 4.

A Sydney, où certains avaient campé quatre jours avant la sortie du modèle précédent, les fans se sont massés devant le grand magasin Apple quelques heures seulement avant la vente.

Accueil chaleureux

Dans le quartier de Covent Garden à Londres, où est implanté le plus grand Apple store d'Europe, des nuées de vendeurs en tee-shirts bleus étaient mobilisés pour accueillir les quelques centaines de fans patientant dans le froid, et leur ont réservé une hola.

Premier dans la file et star du jour, Dipak Varsani, 21 ans, a patienté près de 24 heures, avec bonnet, gants et chaise pliante: "C'est la troisième fois que je fais ça, mais ce coup là, j'avais pris de quoi manger", a expliqué ce "fan d'Apple", enchaînant les interviews.

"L'an dernier, pour le nouvel iPhone, la queue était beaucoup plus longue, c'était fou, vraiment fou", a raconté Luciana Rolesu, 42 ans, une Italienne vivant à Londres.

A Paris, une cinquantaine de personnes faisaient la queue vers 10h00 devant l'Apple store près de l'Opéra, sous l'oeil d'une trentaine de vigiles. Parmi elles, beaucoup d'étrangers, venus notamment des pays de l'Est où la tablette n'est pas encore distribuée.

Un produit comme un autre

Dans une semaine, 30 autres pays devraient avoir accès au nouvel iPad, un peu plus lourd que le précédent, mais plus puissant et doté d'une image de meilleure qualité.

Celui-ci est aussi théoriquement compatible avec les réseaux cellulaires 4G, bien qu'en pratique, cette connexion ne soit pour l'instant accessible qu'en Amérique du Nord. A 499 dollars, le prix d'entrée de gamme n'a pas changé, mais les modèles reliés aux réseaux cellulaires 4G sont vendus de 629 à 829 dollars.

En Suisse l'appareil est disponible à partir de 529 francs. "Dès qu'Apple lance un nouveau produit, on s'attend à une innovation majeure. Là, il y a un tas de fonctionnalités au niveau du hardware qui sont bien meilleures, mais qui améliorent le produit à la marge", souligne Thomas Husson, analyste au cabinet Forrester.

"Ma frustration, c'est qu'on a assisté au lancement d'un produit électronique comme un autre", regrette aussi Virginie Lazès, directrice associée de la banque d'affaires Bryan Garnier.

L'action Apple n'en a pas moins atteint pour la première fois 600 dollars jeudi à de New York. Et les pré-commandes en ligne semblent prometteuses: il faut "deux ou trois semaines" pour être livré.

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