Alors qu'ils attendaient tranquillement leur bus sur la New Oxford Street à Londres, des usagers ont fait une drôle d'expérience. A travers la vitre d'un abribus, qui semblait au départ ne refléter que la réalité de la rue, ils ont soudainement été témoin du crash d'une météorite, de l'arrivée d'un tigre ou d'extraterrestres, de l'attaque d'un robot ou d'une pieuvre géante.
Passés l'effet de surprise et les grosses frayeurs, ils ont compris qu'il s'agissait d'une farce de la marque américaine Pepsi Max qui s'est offert un espace publicitaire de réalité augmentée pour faire parler d'elle. Créé au moyen de caméras cachées, le système superpose des images de la réalité avec des images virtuelles, pour un rendu 3D très réaliste.
Ce coup de pub s'inscrit dans la mouvance de la réalité virtuelle, sous les feux de l'actualité, notamment avec l'annonce du rachat d'Oculus, spécialiste de cette technologie, par Facebook. Le géant américain présente cette opération à deux milliards de dollars comme un "pari à long terme sur l'avenir de l'informatique».