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Réseaux sociaux: après Christchurch, Facebook s'engage à limiter sa plateforme Live

Lors de l'attaque de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le tueur s'est servi de la plateforme Live de Facebook pour diffuser en direct son meurtre. Le géant Américain a promis vendredi de limiter l'usage de ce service.

30 mars 2019, 08:44
Le 15 mars, Brendon Tarrant un suprémaciste blanc revendiqué a fait 50 morts dans deux mosquées de Christchurch. Facebook avait été très critiqué après la tuerie.

Facebook a promis vendredi de limiter l'usage de sa plateforme Live, dont s'est servi le tueur raciste de Christchurch en Nouvelle-Zélande pour diffuser en direct le meurtre de 50 personnes dans des mosquées. Pour ce faire, le réseau social a pris trois mesures.

"Renforcer les règles pour utiliser Facebook Live, renforcer notre lutte contre la haine sur nos réseaux et soutenir les Néo-Zélandais", a écrit la numéro deux de Facebook Sheryl Sandberg, dans un billet diffusé sur le blog d'Instagram, filiale de Facebook. Précisément, Facebook pourrait empêcher l'usage de Facebook Live pour les utilisateurs qui auraient déjà enfreint les règles d'utilisation, explique Mme Sandberg.

 

 

Le groupe veut aussi mettre au point une technologie plus efficace "pour identifier rapidement les versions modifiées (par montage) de vidéos violentes et empêcher les gens de les re-partager", a-t-elle indiqué. Car c'est via des montages de la vidéo originale que se sont propagées les images de Christchurch, ce qui les a rendues difficilement détectables par les systèmes de Facebook.

Le 15 mars, Brendon Tarrant un suprémaciste blanc revendiqué a fait 50 morts dans deux mosquées de Christchurch. Facebook avait été très critiqué après la tuerie, accusé d'avoir tardé à supprimer la vidéo, d'autant que de nombreuses images s'étaient déjà rapidement propagées sur internet.

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