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Sauvetage: une étude montre que des défibrillateurs peuvent être amenés sur un accident plus vite avec un drone qu'en ambulance

Lorsque quelqu'un fait un arrêt cardiaque, sa survie peut dépendre de la rapidité des secours. Une étude suédoise portant sur 18 cas, durant 8 ans, vient de démontrer qu'un défibrillateur peut être livré plus vite par un drone que par une ambulance.

14 juin 2017, 11:11
La livraison de colis par drone est déjà en phase test un peu partout dans le monde. Ces engins pourraient, en plus, sauver des vies avec des défibrillateurs.

Les drones, qui pourraient bientôt livrer des paquets à domicile, ont aussi le potentiel de sauver des vies en apportant plus rapidement qu'une ambulance un défibrillateur cardiaque. C'est ce qu'indique une étude de chercheurs suédois.

Plus le temps d'intervention est réduit, plus grandes sont les chances qu'une personne survive à un arrêt cardiaque, expliquent-ils dans la dernière édition du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Selon cette expérience, un drone peut acheminer un défibrillateur en seize minutes de moins qu'un véhicule d'urgence. Ce gain de temps est précieux vu que des personnes faisant un arrêt cardiaque en dehors d'un hôpital ont de 8 à 10% de chances de survie aux Etats-Unis, précise l'étude.

Il y a plus de 350'000 arrêts cardiaques chaque année dans ce pays hors d'un centre hospitalier, selon l'American Heart Association. Des drones peuvent être rapidement activés par l'opérateur du service des urgences qui reçoit un appel. Il peut envoyer l'engin à l'adresse indiquée pour livrer un défibrillateur externe automatique qui peut être utilisé aisément.

 

Plus rapide que l'ambulance

Pour cette étude, l'Agence suédoise du transport a mis au point et certifié un drone muni d'un défibrillateur de 453 grammes qui a été stationné dans une caserne de pompiers dans le nord de Stockholm. Le drone a été équipé d'un GPS et d'une caméra à haute définition, le tout muni d'un logiciel de navigation automatique.

L'engin a été déployé à dix-huit reprises en octobre pour des vols d'essai de trois kilomètres autour de la caserne de pompiers à des adresses où des personnes avaient fait des arrêts cardiaques entre 2006 et 2014.

Le drone est arrivé plus rapidement dans les 18 cas, réduisant le temps de réponse de 16 minutes et 39 secondes comparativement à l'ambulance. "Gagner 16 minutes est probablement cliniquement important", estiment les auteurs de cette expérience, dont notamment Andreas Claesson, un chercheur du Karolinska Institute à Stockholm.

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