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Tournoi international des physiciens à l’EPFL: les Suisses 5e, finale vendredi

La finale du Tournoi international des physiciens 2019 qui se dispute à Lausanne opposera vendredi la France et l’Ukraine. La Suisse n’a pas passé le cap de la demi-finale mercredi et termine à la cinquième place.

24 avr. 2019, 16:30
Cette année, le concours a battu les records avec dix-neuf équipes impliquées représentant seize pays, selon les organisateurs.

Plus de 200 étudiants en physique de seize pays participent au Tournoi international des physiciens 2019 à l’EPFL. Ayant terminé 5e mercredi, l’équipe représentant la Suisse ne prendra pas part à la finale. Elle opposera la France et l’Ukraine vendredi.

Après avoir remporté l’édition 2018 de l’International Physicists Tournament (IPT) à Moscou, l’EPFL avait remis son titre en jeu à domicile, selon le communiqué de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Son équipe n’a pas passé le cap de la demi-finale mercredi.

 

 

Cette année, le concours a «battu les records avec dix-neuf équipes impliquées représentant 16 pays», explique Evgenii Glushkov, doctorant au sein du Laboratoire de biologie à l’échelle nanométrique et membre du comité d’organisation. Ce dernier est présidé par Jean-Philippe Ansermet, professeur de physique au sein de la Faculté des Sciences de Base.

Ouvert au public

Le concours qui a démarré dimanche n’est pas seulement destiné aux physiciens; il s’adresse aussi à tout amateur de cette discipline, puisque les présentations sont ouvertes au public. Les participants, des étudiants de bachelor de 3e année et de master, réservent de belles surprises aux spectateurs, avec des expériences et démonstrations en direct et des explications à la portée de tous.

 

 

Six étudiants de l’EPFL ont composé l’équipe sélectionnée pour représenter la Suisse. Ils ont travaillé depuis quelques mois déjà sur les problèmes de physique proposée dans le cadre du tournoi. Par exemple, le bruit d’un train qui s’approche peut-il permettre d’estimer sa vitesse et la distance à laquelle il se trouve? Ou comment s’inspirer de l’hélicoptère pour créer des parachutes plus performants?

Pas seulement une compétition

Les participants doivent non seulement convaincre un jury international de physiciens professionnels, mais aussi épater le public lors des phases qualificatives. Ce tournoi représente également une opportunité d’échange pour les étudiants et les professeurs.

«Souvent, après les phases de qualification, les équipes sont amenées à discuter de la façon dont la physique est enseignée dans leur pays», raconte Evgenii Glushkov. «La dimension de compétition ne représente donc qu’une petite partie de cet événement, puisque chacun repartira avec de nouvelles connaissances, qu’elles soient scientifiques ou humaines».

La compétition, accueillie pour la troisième fois à l’EPFL, est née il y a 11 ans. Elle s’était alors déroulée en Ukraine avec deux équipes.

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