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Une édition vivante et dense

Voici bientôt revenu le joli mois de mai et, juste avant lui, le Salon du livre de Genève. Quelles fleurs cueillir dans le vaste champ de la littérature suisse? Réponse d’Isabelle Falconnier, présidente.

20 avr. 2018, 00:01
Isabelle Falconnier,journaliste et directrice du salon du livre

Pour la 32e édition du salon de Genève, un pavillon de New York, un espace Valais, neuf scènes thématiques, huit expositions à visiter, et autant de remises de prix à observer. Mille auteurs suisses et internationaux à rencontrer, dont Marc Levy, Joël Dicker, Frédéric Beigbeder, Agnès Martin-Lugand, Aude Seigne et Christophe Bertschy. Isabelle Falconnier, présidente du Salon du livre et critique littéraire, nous aide à mieux voir dans ce fourmillement stimulant.

Comment se porte la littérature suisse?

Bien. En matière de création, elle est diverse, contemporaine, ouverte sur le monde et s’attaque à tous les genres. Elle est dense, aussi. Rien que dans le canton de Vaud, plus de cinquante structures d’édition publient chaque année dans les 800 titres... Il ne s’agit de loin pas que de littérature, mais tout de même: l’édition est vivante. Notre pays sait se raconter, se dire, c’est un bon signe. Par contre, c’est un...

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