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11 septembre 2001: les États-Unis commémorent les 15 ans des attentats

15 ans, déjà ?! Oui, déjà. Les États-Unis, qui ont vu le ciel s'effondrer ce 11 septembre 2001, s'apprêtent à commémorer le jour le plus sombre de leur histoire moderne.

11 sept. 2016, 09:05
/ Màj. le 11 sept. 2016 à 18:44
Les noms des morts seront lus dans une cérémonie du souvenir, là où s'élevaient les tours jumelles effondrées dans les attentats.

Les États-Unis ont célébré dimanche de manière solennelle et dans le recueillement le 15e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Ils ont égrené les noms des victimes sur le site où se dressaient autrefois les tours du World Trade Center, à Manhattan.

A 8h46 locales (14h46 suisses), l'heure précise du premier choc d'un avion détourné par Al-Qaïda contre une tour du World Trade Center, la foule massée pour une cérémonie au mémorial des attentats à New York a observé une première minute de silence. Toutes les églises de New York ont fait retentir leurs cloches.

Au même moment, le président Barack Obama a observé une minute de silence dans l'intimité familiale à la Maison Blanche, avant de se rendre au Pentagone pour une autre cérémonie en compagnie du secrétaire à la Défense Ashton Carter et du chef d'État-Major inter-armées, le général Joe Dunford.

Sur un fond de musique classique, les noms des 2'983 personnes tuées lors de ces attaques ont ensuite été prononcés par des membres de leurs familles ou par des proches.

Au total, six moments de silence ont été observés. Quatre correspondaient à l'heure exacte où les quatre avions détournés par des terroristes se sont écrasés, deux dans les tours jumelles du WTC à New York, l'un sur le Pentagone à Washington et le dernier dans un champ en Pennsylvanie. Les deux autres moments de silence ont correspondu aux moments où les tours se sont effondrées.

En présence de Clinton et Trump

Conformément à une tradition instaurée en 2012, aucun dignitaire n'avait prévu de s'exprimer lors de l'hommage à New York. Pourtant, de nombreuses personnalités étaient présentes, dont Donald Trump et Hillary Clinton. Le candidat républicain à l'élection présidentielle est l'un des magnats de l'immobilier de Manhattan. La démocrate était quant à elle sénatrice de New York au moment des attentats.

L'ancienne First Lady a dû quitter la cérémonie plus tôt que prévu après avoir eu "un coup de chaud", a affirmé son équipe de campagne dans un communiqué. Elle a rejoint l'appartement de sa fille Chelsea, dont elle est ensuite ressortie tout sourire devant les caméras de télévision.

"Nous n'oublierons jamais l'horreur du 11 septembre 2001. Honorons les vies et le formidable esprit des victimes et des secouristes", avait-elle déclaré un peu plus tôt dans un bref communiqué.

"Notre devoir solennel au nom de ceux qui ont péri est de travailler ensemble pour qu'une nation protège tout notre peuple d'un ennemi qui ne cherche rien d'autre qu'à détruire notre mode de vie", a de son côté commenté Donald Trump dans un communiqué.

A la nuit tombée, deux projecteurs géants devaient dessiner dans le ciel de New York des colonnes de lumière symbolisant les deux tours disparues, avant d'être éteints lundi au lever du jour. A la place des deux tours se dresse aujourd'hui la Freedom Tower, plus haut gratte-ciel de l'hémisphère nord dont les 104 étages culminent à 541 mètres.

Ne pas céder aux "terrroristes"

A Washington, Barack Obama a déposé une gerbe au Pentagone, en mémoire des victimes. Affirmant que la diversité est la "force" des États-Unis, il a appelé à ne pas céder aux terroristes.

"Al-Qaïda ou le groupe État islamique savent qu'il ne pourront jamais vaincre une nation aussi forte que l'Amérique, alors ils essaient de terroriser en espérant que la peur nous dressera les uns contre les autres", a-t-il affirmé.

"C'est pourquoi il est important aujourd'hui de réaffirmer qui nous sommes en tant que nation(...) car nous savons que notre diversité n'est pas une faiblesse, elle est et restera toujours l'une de nos principales forces", a-t-il poursuivi.

Le locataire de la Maison Blanche a également rappelé que "la menace a évolué" depuis le 11 septembre 2001. "Les terroristes essayent souvent de mener des attaques à plus petite échelle mais qui restent meurtrières", a-t-il ajouté, évoquant les attentats de Boston, San Bernardino ou Orlando.

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