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31 nouvelles espèces protégées par la Convention de Bonn

31 nouvelles espèces animales ont été ajoutées à la liste des animaux migrateurs protégées par la Convention de Bonn. Parmi elles, l'ours polaire et certaines variétés de gazelles, de baleines et de requins. 120 pays ont signé cette convention.

11 nov. 2014, 06:54
Pour tout connaître sur les ours polaires, les scientifiques vont suivre les traces de pas de ceux-ci et récolter l'ADN. Une méthode non invasive.

Les ours polaires ainsi que certaines variétés de gazelles, baleines et requins ont été ajoutés à la liste des espèces migratrices à protéger par les 120 pays signataires de la convention de Bonn (CMS). Ces derniers étaient réunis jusqu'à dimanche soir à Quito.

Après six jours d'intenses négociations, 31 nouvelles espèces ont été inscrites sur cette liste à laquelle n'a pas pu être intégré le lion africain, faute d'informations disponibles de la part des pays de la région.

Parmi ces animaux figurent l'ours polaire, avec une population estimée entre 20 et 25'000 spécimens et dont le territoire se rétrécit en raison du grand dégel arctique, ainsi que la gazelle à front rouge, originaire d'Afrique, et la Grande outarde, un oiseau présent de l'Europe à la Chine.

"Les oiseaux migratoires sont devenus la question-phare des problèmes urgents de notre époque", a dit Bradnee Chambers, secrétaire de la CMS, qualifiant le sommet d'"historique". "De la pollution avec du plastique dans les océans aux effets du changement climatique, en passant par le braconnage et la surexploitation, les menaces sur les oiseaux migrateurs nous concernent tous."

Concernant le monde marin, diverses espèces de requins (requin-bouledogue ou requin-marteau) et des raies manta ont été intégrés à la liste des animaux à protéger.

La Convention de Bonn sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, entrée en vigueur en 1983, énonce que les Etats doivent être les protecteurs des espèces migratrices vivant à l'intérieur ou traversant leurs juridictions nationales. Ces espèces sont notamment menacées par le rétrécissement de leur habitat, la chasse, ou la dégradation de leurs aires d'alimentation.

Avant Quito, une centaine d'espèces migratrices étaient déjà inscrites à l'annexe I de la CMS, soit considérées en danger d'extinction. A Quito, les 31 nouvelles espèces se répartissent entre l'annexe I et l'annexe II (état de conservation défavorable). La prochaine conférence de la CMS se déroulera en 2017 aux Philippines.

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