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5000 morts dus à la pollution de l'air en Suisse

Malgré une amélioration, la pollution de l'air a toujours de graves conséquences sur la santé humaine en Europe. Près de 500 000 personnes en sont mortes en 2013, dont 5000 en Suisse.

23 nov. 2016, 16:28
La Suisse fait partie des élèves moyens en Europe en matière de pollution atmosphérique.

La qualité de l'air s'est améliorée en Europe, révèle mercredi un rapport. Mais le processus est trop lent pour éviter les conséquences inacceptables de la pollution sur la santé humaine. En 2013, la pollution de l'air a causé 467'000 décès prématurés dans 41 pays.

Le nouveau rapport de l'Agence européenne de l'Environnement (AEE) analyse la qualité de l'air en Europe de 2000 à 2014. Les données de plus de 400 stations de surveillance réparties partout en Europe y sont exploitées.

Conclusion: en 2014, environ 85% des citadins étaient encore exposés à des niveaux de pollution atmosphérique jugés nocifs par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette proportion était de 87% en 2013. Il y a donc une légère amélioration dans les villes européennes.

 

Pays nordiques, meilleures élèves

L'an dernier, l'AEE estimait par ailleurs à plus 430'000 par an le nombre de décès prématurés en Europe dus à la pollution de l'air. Ce chiffre a été revu à la hausse sur la base de la situation en 2013, à 467'000.

Avec 30,4%, la Macédoine compte en proportion le plus grand nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l'air. Elle est suivie - de loin - par la Pologne (2e avec 22,8%), puis la Serbie (21,1%).

Les "meilleurs élèves" sont les pays nordiques: la Finlande (5,9%), la Suède (6%) et l'Islande (6,5%). Avec 13,9%, la Suisse se situe en milieu de peloton. Quelque 5000 personnes y meurent ainsi chaque année des effets de la pollution de l'air.

Action plus forte demandée

D'après le Belge Hans Bruyninckx, directeur de l'AEE, les autorités, les entreprises et les chercheurs doivent passer à la vitesse supérieure. "Nous devons nous attaquer aux racines de la pollution de l'air, ce qui nécessite une transformation fondamentale et innovante de notre mobilité, de notre énergie et de nos systèmes de nourriture", affirme-t-il.

Pour le commissaire européen à l'Environnement Karmenu Vella, ce rapport rappelle que le sujet doit rester au premier plan de l'agenda politique.

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