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Le Japon sera en week-end ce vendredi dès 15h, à l'occasion du ''Premium Friday''

Le gouvernement japonais souhaite encourager les salariés du pays fatigués par le travail à quitter le bureau plus tôt un vendredi par mois, et à aller dépenser leur argent. Cette campagne se nomme le ''Premium Friday''.

24 févr. 2017, 11:53
/ Màj. le 24 févr. 2017 à 12:12
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est concocté un après-midi de méditation zen dans un temple.

Ce vendredi, c'est "Premium Friday" au Japon, une campagne originale soutenue par le gouvernement pour inciter les hordes de "salarymen" harassés par les heures sup à quitter le bureau plus tôt et aller dépenser leur argent.

Le dernier vendredi de chaque mois, il sera désormais possible de s'éclipser à 15h. Le Premier ministre Shinzo Abe lui-même s'est concocté un après-midi de méditation zen dans un temple de Tokyo.

Maki Suzuki, 34 ans, a quant à elle consacré son après-midi à la visite d'un musée entre collègues, avant un dîner dans un "izakaya" (échoppe traditionnelle).

"Au Japon, ce n'est pas dans notre culture de prendre de longues vacances", confie cette employée du groupe de boissons Suntory Holdings. "C'est trop difficile, mais poser une après-midi c'est possible", dit-elle dans une allusion à la culpabilité vis-à-vis des partenaires de travail.

Le programme vise d'abord à revigorer la troisième économie mondiale et doit, en second lieu, contribuer à changer la façon de travailler des Japonais, dont la valeur se mesure à l'aune du nombre d'heures de labeur.

Evénements prévus

Les entreprises ont sauté sur l'occasion commerciale en frappant leurs publicités du tampon "Premium Friday" et en organisant des événements marketing, comme des offres de voyage pour le week-end ou des menus spéciaux dans les restaurants. Un train a même été affrété pour une excursion alcoolisée de quelques heures.

D'autres proposent des réductions pour s'inscrire à un service de rencontres ou encore faire un examen de dépistage du cancer.

Nombreuses cependant sont les compagnies où les salariés trimeront bien au-delà de la nuit tombée, sans rien changer à leurs habitudes. Selon un sondage effectué par la société qui gère les magasins culturels Tsutaya, cité dans la presse, seuls 3% des 1'603 employés interrogés ont dit être concernés par l'opération.

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