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A Bangui, les Français confisquent des armes à tout-va

Machettes, fusils-mitrailleurs ou mortiers sont saisis en nombre.

07 févr. 2014, 00:01
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L'ONU et la France ont réclamé, hier, des "sanctions exemplaires" après le lynchage en public, à Bangui, par des soldats centrafricains d'un homme accusé d'être un ancien rebelle. L'incident n'a donné lieu dans l'immédiat à aucune arrestation.

"Les incidents qui ont eu lieu hier lors de la cérémonie de remobilisation des Faca (réd: Forces armées centrafricaines) sont des incidents révélateurs et inadmissibles", a déclaré le représentant spécial de l'ONU en Centrafrique, Babacar Gaye, lors d'une conférence de presse à Bangui. Ils "doivent faire l'objet d'enquêtes et de sanctions exemplaires", dans un pays où toutes les administrations, y compris la justice, sont paralysées depuis des semaines, a-t-il déclaré.

Dans la foulée, Paris a condamné des "actes odieux" et demandé des "sanctions exemplaires" tout en soutenant "la décision de la présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza d'ordonner une enquête, afin que les auteurs des violences soient identifiés et répondent de leurs...

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