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A Gênes, l’enquête a déjà démarré

Le Parquet a saisi le contrat de manutention et tous les documents sur les opérations de rénovation depuis l’inauguration du pont, en 1967.

17 août 2018, 00:01
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Trois jours après l’effondrement du pont Morandi – qui a fait 39 morts, des dizaines de blessés et provoqué le déplacement de 400 familles, un pilier menaçant de s’écrouler sur les immeubles situés en dessous du pont –, l’affaire prend une tournure politique importante.

Il y a eu la publication embarrassante d’un document rédigé par le mouvement No Gronda et relayé, en 2013, par les activistes du M5S sur leur site officiel, affirmant que «l’éventualité d’un effondrement du pont est une fable, une invention».

Puis, les accusations lancées contre Bruxelles par Matteo Salvini, qui cumule les casquettes de patron de la Ligue, vice-président du Conseil, ministre de l’Intérieur et prima donna du gouvernement. Selon lui, les exigences de la Commission européenne sur le maintien de la rigueur budgétaire auraient une part de responsabilité importante dans ce drame. «Il est des contraintes européennes qui nous empêchent de dépenser de l’argent...

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