Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«A la casse», la vieille Italie

13 oct. 2015, 23:07
/ Màj. le 14 oct. 2015 à 00:01
epa04214279 Italian Prime Minister Matteo Renzi reacts during a joint press conference with Polish Prime Minister Donald Tusk (not pictured) at Villa Doria Pamphilj in Rome, Italy, 19 May 2014. Premier Matteo Renzi hit back on 19 May 2014 after Beppe Grillo, the leader of the anti-establishment 5-Star Movement (M5S), used a Mafia jibe to suggest his political career was close to ending as the campaign for Sunday's European elections grew increasingly venomous.  EPA/ETTORE FERRARI ITALY RENZI GRILLO

Le Sénat italien a adopté hier une importante réforme constitutionnelle réduisant fortement ses pouvoirs. Le président du Conseil Matteo Renzi réalise grâce à ce vote un pas pour moderniser le système politique et renforcer la stabilité gouvernementale. «L’ère de la politique qui ne mène rien à son terme est terminée», s’est félicité le président du Conseil.

Le bicamérisme parfait avait été jugé indispensable en 1947 pour éviter tout retour au fascisme. Mais il a aussi conduit le pays à une forme de paralysie et d’instabilité gouvernementale. 63 gouvernements se sont succédé depuis l’après-guerre.

La réforme réduit fortement les prérogatives du Sénat. Il ne comptera plus que 100 élus contre 315 actuellement et ne s’occupera que d’un nombre limité de lois. Le président du Conseil italien avait promis en février 2014 en arrivant au pouvoir d’envoyer «à la casse» la vieille Italie et il ne compte pas s’arrêter là. Ce...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias