La bataille contre le groupe Etat islamique est omniprésente dans les discussions que le président américain Barack Obama a entamées avec ses partenaires lors du sommet nucléaire qui s’est ouvert hier, pour deux jours. «Nous allons discuter de la manière dont nous pouvons accroître nos activités antiterroristes et détruire l’Etat islamique», a déclaré le vice-conseiller à la sécurité nationale, Ben Rhodes. Un défi de taille, vu les agendas divergents des acteurs censés contribuer au combat. Notamment la Turquie, dont la présence au sommet cache mal les tensions avec Washington.
Dans le contexte des attentats de Bruxelles et des craintes de voir des islamistes pénétrer le système de sécurité des centrales atomiques belges, le terrorisme nucléaire sera une priorité des discussions. Les Américains soulèveront aussi l’urgence d’une meilleure coopération entre services de renseignement, mise en lumière par la facilité avec laquelle le djihadiste Ibrahim el-Bakraoui, qui s’est fait exploser à l’aéroport...