C’est une journée sous tension maximale, samedi, qui a caractérisé l’acte 19 des gilets jaunes. Après un acte 18 marqué par de nombreux débordements, le week-end dernier, les forces de l’ordre avaient déployé un arsenal impressionnant, afin d’éviter une nouvelle journée de violence: 65 000 policiers et gendarmes étaient présents un peu partout en France, ainsi que 30 000 sapeurs-pompiers.
Des militaires de la force Sentinelle avaient exceptionnellement été mobilisés, tandis que certains lieux sensibles avaient été purement et simplement interdits de manifestation par le gouvernement: les Champs-Elysées, à Paris, la place du Capitole, à Toulouse, ou d’autres «points chauds» à Metz ou à Nice.
Finalement – compte tenu de ce dispositif imposant –, les choses se sont relativement bien passées. Les manifestants étaient plus nombreux que la semaine précédente – 40 500 personnes selon le Ministère de l’intérieur, contre 32 000 la semaine précédente –, mais les cortèges ont...