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Affaire Gregory: la confrontation entre Murielle Bolle et son cousin ne donne rien

L'enquête sur l'affaire Gregory piétine. La confrontation entre Murielle Bolle et son cousin est restée stérile. Ce dernier accuse celle qui était une adolescente à l'époque d'avoir assisté à l'enlèvement du petit garçon.

28 juil. 2017, 23:07
Saura-t-on un jour qui a tué le petit Gregory Villemin?

Dans l'affaire du meurtre du petit Grégory Villemin il y a plus de trente ans en France, la confrontation vendredi entre Murielle Bolle et son cousin n'a pas fait avancer l'enquête. Néanmoins, le témoin a paru crédible au procureur général de Dijon.

Murielle Bolle, âgée de 15 ans à l’époque des faits, en 1984, avait d’abord affirmé avoir été dans la voiture de Bernard Laroche, qui était son beau-frère et le cousin du père de Grégory, lorsqu’il avait enlevé le garçon de quatre ans. Elle s'est rétractée au lendemain de son retour dans sa famille.

 

Selon son cousin germain, Murielle Bolle lui aurait confié il y a trente ans qu'elle avait subi des violences et des pressions de la part de sa famille. Les déclarations récentes de ce cousin sont à l'origine de la mise en examen de Mme Bolle pour son rôle présumé dans le meurtre du petit Grégory.

 

Elle aurait assisté à l'enlèvement

"On a d'autres éléments dans le dossier, même certains un peu anciens, qui sont en faveur, quand même, de pressions, de violences sur Murielle Bolle", a déclaré le procureur Jean-Jacques Bosc.

Le cousin ajoute un détail nouveau. Il aurait reçu ce soir-là les confidences de sa cousine. Elle lui aurait avoué avoir bel et bien assisté à l'enlèvement et que Bernard Laroche aurait remis l'enfant à deux personnes. Le témoin, décrit comme ayant une santé fragile, dit avoir décidé de parler après l'arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, mi-juin.

Chacun campe sur ses positions

Selon les avocats de Murielle Bolle, qui est restée sur ses positions, "le mythomane a encore frappé", mais son argumentaire ira "dans l'impasse". Ils croient en une remise en liberté rapide de leur cliente. De son côté, Jean-Christophe Tymoczko, avocat du cousin, a déploré une stratégie pour décrédibiliser son client, qui est lui aussi resté sur ses positions.

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