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Affaire Snowden: l'ancien agent veut échanger des informations contre l'asile au Brésil

Actuellement réfugié en Russie, l'ancien consultant des services secrets américains Edward Snowden veut échanger des informations pour obtenir l'asile au Brésil.

17 déc. 2013, 15:54
JAHRESRUECKBLICK 2013 - JUNI - This photo provided by The Guardian Newspaper in London shows Edward Snowden, who worked as a contract employee at the National Security Agency, on Sunday, June 9, 2013, in Hong Kong. The Guardian identified Snowden as a source for its reports on intelligence programs after he asked the newspaper to do so on Sunday. (KEYSTONE/AP Photo/The Guardian)

L'ancien consultant des services secrets américain Edward Snowden, à l'origine d'accusations d'espionnage de plusieurs pays par les États-Unis et actuellement réfugié en Russie, veut obtenir asile au Brésil en l'échange d'informations, rapporte mardi le journal Folha de S.Paulo. L'ex-consultant a déjà déposé une demande, restée pour l'instant sans réponse.

Ce quotidien brésilien a publié une lettre ouverte de Snowden "au peuple brésilien" où il explique qu'il est prêt "à contribuer" aux enquêtes du Sénat brésilien sur ces cas d'espionnage au Brésil.

Mais "jusqu'à ce qu'un pays m'octroie l'asile politique permanent, le gouvernement américain va interférer dans ma capacité à parler", prévient-il.

Le Brésil a une forte tradition d'octroi de l'asile politique mais ni la présidence du Brésil, ni le ministère des Affaires étrangères n'ont voulu faire de commentaires. L'ex-consultant a déjà déposé une demande d'asile au Brésil, restée pour l'instant sans réponse.

Le journaliste américain Glenn Greenwald, qui a divulgué par le biais de la presse brésilienne une grande partie des documents fournis par Snowden, est déjà installé dans ce pays.

Asile pour un an en Russie

La Russie a accordé pour un an l'asile politique à l'ex-consultant pour un sous-traitant de l'Agence nationale de Sécurité (NSA).

Edward Snowden fait l'éloge dans sa lettre de la réaction du Brésil face aux accusations d'espionnage américain portant notamment sur des communications de la présidente Dilma Rousseff et de ses proches collaborateurs ainsi que de responsables de la compagnie pétrolière publique Petrobras.

Après ces révélations, Dilma Rousseff avait vivement condamné l'espionnage américain devant l'Assemblée générale de l'ONU après avoir suspendu une visite d'État à Washington prévue en octobre.

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