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Affaire Vincent Lambert: les traitements ont repris

Au lendemain de la décision de la cour d'appel de Paris de rétablir les soins sur le patient tétraplegique Vincent Lambert, l'avocat de ses parents a confirmé qu'ils ont repris.

21 mai 2019, 13:38
Vincent Lambert est en état végétatif depuis 10 ans. L'avocat de ses parents a confirmé mardi que les traitements ont repris. (Archives)

L'avocat des parents de Vincent Lambert a confirmé mardi que les traitements sur ce patient tétraplégique en état végétatif depuis dix ans avaient repris. La cour d'appel de Paris avait ordonné lundi qu'ils soient rétablis.

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"Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Dr Sanchez et le CHU ont remis en place l'alimentation et l'hydratation de Vincent Lambert et ont arrêté sa sédation continue", s'est félicité Me Jean Paillot. Il s'exprimait devant la presse à la sortie de l'hôpital Sébastopol de Reims.

"Ce n'est pas un sursis, c'est un nouveau départ. Le combat, à partir d'aujourd'hui, c'est le transfert de Vincent dans une unité spécialisée où il sera pris en charge de manière bienveillante par des spécialistes et non plus par ce CHU qui n'a fait de lui qu'un mort en sursis", a également déclaré l'autre avocat des parents, Me Jérôme Triomphe, reprenant une position maintes fois affirmée.

"Tout se passe dans le regard"

La mère de Vincent, Viviane Lambert, s'était exprimée dans le même sens plus tôt dans la matinée en arrivant au CHU: "Vincent va bien. Nous demandons qu'il sorte de cet hôpital. Vincent n'est pas en fin de vie. Regardez les vidéos. Tout se passe dans le regard. Vincent n'a besoin que de boire, manger et d'amour."

 

 

La cour d'appel de Paris a ordonné lundi soir "à l'État français (...) de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CDPH) le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et l'hydratation" de Vincent Lambert.

Cet arrêt est intervenu alors que l'interruption des traitements avait été entamée le matin même au CHU sur décision médicale. Le CDPH, comité de l'ONU, avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, mais la France considérait que cette préconisation "est dépourvue de caractère contraignant", mettant en avant le "droit du patient à ne pas subir d'obstination déraisonnable".

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