Un kamikaze a déclenché ses explosifs jeudi dans une salle du centre culturel français de Kaboul où se jouait une pièce de théâtre. Il a tué plusieurs personnes, quelques heures après un attentat meurtrier contre un car de l'armée afghane, ont annoncé les autorités françaises et afghanes.
Aucune victime française n'est à déplorer, a précisé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius en condamnant "avec la plus grande fermeté cet acte terroriste qui a causé la mort de plusieurs personnes et provoqué de nombreux blessés".
Le communiqué du Quai d'Orsay ne fournit pas de bilan plus détaillé. Le vice-ministre afghan de l'Intérieur, le général Ayoub Salangi, avait auparavant parlé d'un mort, sans doute de nationalité étrangère, et de seize blessés.
Il a ajouté que le kamikaze était un adolescent d'environ 17 ans qui a actionné ses explosifs à l'intérieur du centre culturel, situé dans l'enceinte du lycée Esteqlal.
Six soldats tués
La capitale afghane avait déjà été secouée dans la matinée par un attentat-suicide visant un car de l'armée, dans lequel six soldats afghans avaient été tués et onze blessés.
Le kamikaze, qui se déplaçait à pied, a actionné sa charge au passage du bus qui transportait les soldats vers leur lieu de travail, a précisé Dawlat Waziri, porte-parole adjoint du ministère de la Défense.
L'attaque a été revendiquée par les talibans, qui affirment que douze militaires ont péri dans l'explosion.