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Afghanistan: attentat suicide contre un bureau de vote à Kaboul, au moins quinze morts

Les élections législatives en Afghanistan ont débuté dans le chaos avec des explosions meurtrières, alors que les premiers bulletins ont été dépouillés. Au moins quinze personnes ont perdu la vie. Près de 200 autres incidents similaires se sont produits sur le territoire afghan.

20 oct. 2018, 10:23
/ Màj. le 20 oct. 2018 à 21:39
Les menaces et attentats commis par les talibans et l'État islamique risquent de dissuader nombre des neuf millions d'électeurs de se rendre aux urnes.

Le dépouillement des bulletins a commencé en Afghanistan au terme d’une journée de scrutin législatif marquée par des violences. Un attentat suicide a notamment été perpétré en fin de journée à Kaboul, tuant au moins 15 personnes.

Le vote n’est pas pour autant terminé, 401 bureaux qui n’ont pu ouvrir samedi en raison de divers dysfonctionnements – liste électorale incorrecte, manque d’assesseurs, terminaux biométriques récalcitrants – ouvriront dimanche, qui a été décrété férié.

L’attentat survenu dans un quartier du nord de Kaboul a fait au moins 15 morts – dix civils et cinq policiers – et 20 blessés. Un suspect a été repéré par la police aux abords d’un bureau de vote. Il a actionné la charge explosive qu’il transportait avant d’être neutralisé, a indiqué le porte-parole de la police, Basir Mujahid.

 

 

Près de 200 «incidents»

Avant cette attaque, le ministre de l’Intérieur, Wais Barmak, avait évoqué «192 incidents répertoriés sur le territoire», avec des engins explosifs, des grenades et des tirs de roquette, qui ont tué «au moins 17 civils et blessé 83 autres». L’hôpital de Kunduz (nord) a rapporté avoir reçu 39 blessés et 3 morts après que la ville a essuyé une vingtaine de tirs de roquette.

Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid avait sommé dans la matinée les citoyens de «s’abstenir de participer à ce processus théâtral afin de protéger leurs propres vies». Il a indiqué dans un nouveau message à la presse que «318 attaques (avaient) été menées contre ces fausses élections», tuant plusieurs «soldats». Le communiqué ne mentionne pas de pertes civiles.

 

 

Des centaines de personnes ont déjà été tuées ou blessées lors d’attentats en lien avec le scrutin ces derniers mois. Et au moins 10 candidats ont été abattus, la plupart dans des attaques ciblées. Des milliers de policiers et soldats ont été déployés à travers le pays et un nombre restreint de bureaux de vote ont été ouverts.

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