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Aide à la Grèce approuvée à une large majorité par le Bundestag

Les députés allemands ont donné vendredi sans surprise, et à une large majorité, leur feu vert aux mesures adoptées en début de semaine par la zone euro pour sauver la Grèce de la faillite.

30 nov. 2012, 17:23
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Les députés allemands ont donné vendredi sans surprise, et à une large majorité, leur feu vert aux mesures adoptées en début de semaine par la zone euro pour sauver la Grèce de la faillite.

Au total, 473 députés ont voté en faveur (100 voix contre, 11 abstentions) de ces mesures définies par les ministres des Finances de la zone euro. Elles se traduiront notamment par le déblocage d'une tranche d'aide de 43,7 milliards d'euros (environs 53 milliards de francs) à Athènes.
 
Le résultat ne faisait aucun doute. Avant même le vote, l'opposition, soit les sociaux-démocrates du SPD et les Verts, avait annoncé qu'elle voterait oui au côté de la coalition gouvernementale d'Angela Merkel (CDU/CSU et FDP).
 
"Le SPD a décidé de voter en faveur de cette aide, il ne le fait pas pour soutenir le gouvernement fédéral, il le fait pour assumer sa responsabilité européenne, dans la continuité des positions qu'il a prises jusqu'ici", avait déclaré Peer Steinbrück, candidat SPD à la chancellerie et principal rival d'Angela Merkel aux élections législatives prévues à l'automne 2013.
 
Mais la chancelière a pu faire valider le texte sans recourir aux voix de l'opposition. Un total de 293 voix était nécessaire pour l'adoption de l'aide. Et le résultat était acquis avec les seules voix des conservateurs (217) et des libéraux FDP (80).
 
Intérêt allemand
 
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, avait insisté sur la nécessité de poursuivre l'aide à la Grèce, dans l'intérêt du pays, de l'Europe mais aussi de l'Allemagne elle-même.
 
"L'ensemble des observateurs internationaux sont d'accord pour dire que le nouveau gouvernement grec s'est fortement engagé pour mettre en place les réformes convenues et que beaucoup de progrès ont été accomplis", a souligné M. Schäuble.
 
"Sans notre soutien, il ne s'agit pas seulement du futur de la Grèce qui est mis en danger mais également du futur de la zone euro dans son ensemble", a-t-il déclaré. Dans son discours, le bras droit de Mme Merkel a cependant insisté sur le fait que le chemin était encore long et que la Grèce devait poursuivre ses efforts.
 
Il a par ailleurs de nouveau fermé la porte à un effacement de la dette grecque. "Les spéculations actuelles sur un effacement de dette sont exactement le mauvais signal que nous ne devons pas envoyer, surtout si nous voulons continuer à soutenir la Grèce sur ce chemin difficile", a-t-il dit, ajoutant: "Ces fausses spéculations ne résolvent pas le problème".
 
En début de semaine, les ministres des Finances des 17 s'étaient entendus avec le Fonds monétaire international pour que la dette grecque soit ramenée à 124% du PIB d'ici 2020, contre un objectif initial de 120% défendu par le FMI, soit un allègement d'environ 40 milliards d'euros d'ici 2020.
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