Il n’a pas voulu. Il n’a pas pu emprunter ce qui se présentait comme un chemin de croix. Il a refusé cette option qu’on lui proposait: Alain Juppé ou le retour du refoulé. Au sens littéral du terme. Non, il ne voulait pas de ça. De ce retour-là. Au rabais. Biaisé.
Lucide, abîmé par sa défaite à la primaire de novembre dernier et la nette victoire de François Fillon, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac n’a pas eu le cran d’entendre à nouveau ces reproches qu’on lui avait adressés il y a quelques semaines: qu’il n’était plus dans le coup, qu’il était décalé par rapport à la droitisation et à la radicalisation de son camp; qu’il était trop mou, trop vieux aussi… Alors, non, pas question de se poser en plan B. Il a hésité pourtant. A été tenté. Probablement flatté par ces requêtes et ces suppliques qu’il a reçues...