Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Algérie: Bouteflika hospitalisé à Grenoble

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été hospitalisé en France. Il se trouverait dans un service de cardiologie de l'hôpital de Grenoble. A 77 ans, sa santé est préoccupante depuis son AVC en 2013.

14 nov. 2014, 21:25
L'état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika est préoccupante depuis 2013.

Son hospitalisation à Grenoble a été confirmée par une source gouvernementale française qui n'en a pas précisé le motif. Contactée par l'AFP, la clinique n'a rien voulu dire de son état de santé.

M. Bouteflika avait été soigné durant près de trois mois l'année dernière à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris, à la suite de son AVC.

Interrogée sur son hospitalisation à Grenoble, la présidence algérienne ne l'a pas confirmée, se bornant à indiquer qu'un communiqué serait publié dans la soirée.

En fin de matinée, l'agence de presse algérienne APS avait fait état d'un message, lu ensuite au journal télévisé de 19h00, adressé par M. Bouteflika au président palestinien Mahmoud Abbas à l'occasion du 26e anniversaire de la proclamation de l'Etat de Palestine.

Selon le quotidien régional français "Le Dauphiné Libéré", M. Bouteflika est hospitalisé dans un service de cardiologie et maladie vasculaire de la clinique Alembert, un établissement privé. Tout un étage de la clinique lui serait réservé pour des raisons de sécurité.

Une source policière a assuré que le président algérien serait arrivé discrètement jeudi à Grenoble, par avion. Les abords de la clinique ont été protégés par la police vendredi après-midi.

Difficultés d'élocution

Quelque 35 CRS étaient postés devant les entrées principales et filtraient les entrées, ainsi que l'approche de la clinique depuis la rue où un barrage est installé.

Depuis le début de son 4e mandat fin avril dernier, le président Bouteflika n'a fait que de rares apparitions publiques, alimentant les rumeurs sur son réel état de santé.

A chacune de ces apparitions, M. Bouteflika affiche des difficultés d'élocution, s'exprimant d'une voix faible. "Rani (je vais) beaucoup mieux", avait-il assuré début octobre au diplomate Lakhdar Brahimi après des rumeurs alarmantes sur son état de santé.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias