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Allemagne: Angela Merkel ne remet pas en cause sa politique d'accueil

Angela Merkel a annoncé ne pas remettre en cause l'accueil des migrants dans son pays. Elle a toutefois annoncé des mesures pour faciliter l'expulsion des réfugiés déboutés ou enfreignant la loi.

28 juil. 2016, 14:13
"Je suis aujourd'hui comme hier convaincue que nous allons arriver à mener à bien cette épreuve historique en ces temps de mondialisation", a déclaré Angela Merkel.

La chancelière allemande Angela Merkel a "fermement" rejeté jeudi les appels à remettre en cause l'accueil des migrants dans son pays. Cette réaction intervient après deux attentats perpétrés par des réfugiés ces derniers jours.

Les djihadistes "veulent remettre en cause notre disposition à accueillir des gens en détresse. Nous nous y opposons fermement", a lancé la dirigeante conservatrice lors d'une conférence de presse à Berlin, alors que sa politique d'accueil est à nouveau très critiquée en Allemagne.

La dirigeante conservatrice a réaffirmé son credo, "Nous allons y arriver" ("wir schaffen das"), lancé à la fin de l'été 2015 quand l'Allemagne a ouvert ses portes à des centaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre ou la misère.

"Je suis aujourd'hui comme hier convaincue que nous allons arriver à mener à bien cette épreuve historique en ces temps de mondialisation", a-t-elle insisté. "Nous allons y arriver et nous avons déjà réussi beaucoup, beaucoup de choses ces derniers mois", a-t-elle ajouté.

 

Mesures d'expulsion

Dans le même temps, elle a annoncé certaines mesures pour faciliter l'expulsion de réfugiés déboutés ou enfreignant la loi, mieux déceler la radicalisation islamiste chez les demandeurs d'asile et a évoqué la possibilité pour l'armée allemande d'intervenir pour la sécurité intérieure en cas de gros attentats. Cela n'a jamais été fait jusqu'à présent.

L'an dernier plus d'un million de demandeurs d'asile sont arrivés en Allemagne, provoquant de considérables bouleversements dans la société et des défis logistiques de taille.

Deux attentats commis en Bavière et revendiqués par les djihadistes de l'organisation Etat islamique (EI), ont fait s'élever les critiques contre cette généreuse politique.

Dans un train régional, un jeune demandeur d'asile de 17 ans a attaqué à la hache des voyageurs avant d'être tué par la police. A Ansbach (sud), dimanche soir, un réfugié syrien, débouté de sa demande d'asile, s'est fait exploser près d'un festival de musique, le premier attentat suicide commis en Allemagne.

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