Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Allemagne: la police a interpellé 400 manifestants qui bloquaient le congrès de l'AfD

Samedi matin se tenait à Stuttgart le congrès de l'AfD, parti populiste de droite islamophobe. Des centaines de manifestants ont bloqué les accès. Les heurts ont mené à 400 interpellations.

30 avr. 2016, 12:13
Plus d'un millier de policiers ont été déployés pour sécuriser les abords du congrès.

La police allemande a interpellé samedi matin 400 manifestants qui tentaient de bloquer l'accès au congrès du parti populiste allemand AfD à Stuttgart. Des échauffourées ont également éclaté entre militants de gauche et membres de l'AfD.

 

 

A 09H30, la police de Stuttgart avait interpellé 400 personnes, a annoncé un porte-parole à l'AFP. Certains manifestants ont enflammé des pneus et lancé des pétards sur les policiers et journalistes, selon la même source.

Plus d'un millier de policiers ont été déployés pour sécuriser les abords du congrès. "Aucun droit pour la propagande nazie !", scandait un groupe de manifestants aux abords du palais des congrès et de l'aéroport de Stuttgart, où la circulation était partiellement coupée.

 

 

Interdiction des minarets

Le congrès s'est ouvert avec une heure de retard. Il doit rassembler jusqu'à dimanche quelque 2400 membres de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Ce mouvement, fondé en 2013, est passée d'une ligne anti-euro à une ligne antiréfugiés puis islamophobe. Cette formation emmenée par Frauke Petry et Jörg Meuthen est représentée au Parlement européen et dans la moitié des parlements régionaux du pays.

Durant son congrès, l'AfD doit se doter d'un programme, pour la première fois en trois ans d'existence. Parmi les motions soumises au vote figurent l'interdiction des minarets, "symboles de la domination islamique", des appels du muezzin ainsi que du voile, "signe politico-religieux de la soumission des femmes musulmanes aux hommes".

 

 

Le jeune parti devra aussi voter sur un rapprochement avec le Front national français et le Parti de la liberté (FPÖ) autrichien au Parlement européen. Cette question est longtemps restée controversée au sein de l'AfD, qui cherche à éviter l'étiquette "extrême droite" particulièrement pénalisante en Allemagne.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias