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Amazonie: fâché avec Emmanuel Macron, Jair Bolsonaro n’utilisera plus les stylos français Bic

Nouvel épisode dans la querelle qui oppose le Brésil à la France sur les feux en Amazonie. Le président brésilien Jair Bolsonaro a décidé de ne plus utiliser les stylos de la marque française Bic pour signer des documents officiels.

31 août 2019, 11:16
Le président brésilien (gauche) n'utilisera plus les stylos de la marque française bien connue.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé vendredi qu’il allait cesser d’utiliser les stylos Bic, une marque «française». Depuis quelques jours, il se livre à un bras de fer avec la France au sujet des incendies en Amazonie.

Il signait jusqu’à présent les documents officiels avec ces stylos bon marché, qu’il a souvent brandis devant les caméras comme le symbole de la modestie de son train de vie présidentiel, contrairement à celui de ses prédécesseurs.

«Un stylo (de la marque brésilienne) Compactor, à la place de Bic, fera l’affaire», a-t-il dit à des journalistes à Brasilia. La veille, il avait déclaré sur Facebook «maintenant ce sera Compactor, parce que Bic est française».

 

Un porte-parole de la présidence, auquel l’AFP a demandé si les déclarations présidentielles étaient à prendre au sérieux ou s’il s’agissait d’une boutade, a répondu ne pas souhaiter «faire de commentaire sur cette affaire».

Un stylo fabriqué à Manaus

Quelque 95% des stylos vendus au Brésil par Bic sont fabriqués à Manaus, dans l’Etat d’Amazonas, l’un des neuf Etats à abriter la forêt amazonienne au Brésil, a expliqué un chargé de la presse de la firme contacté par l’AFP par mail. Le groupe emploie un millier de personnes dans ses usines de Manaus et de Rio de Janeiro.

Bic n’a pas souhaité commenter les déclarations de Jair Bolsonaro mais s’est dit «flatté» d’être reconnu comme étant «une marque démocratique».

Les graves incendies qui sévissent en Amazonie ont donné lieu depuis la semaine dernière à des échanges très tendus entre le Brésil et la France.

Pour le troisième jour consécutif vendredi, M. Bolsonaro a demandé que le président français Emmanuel Macron se rétracte pour avoir déclaré ouverte la question de la souveraineté sur l’Amazonie, dont 60% se trouvent en territoire brésilien.

 

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