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Amazonie: l’ONU débloque 500 millions de dollars supplémentaires pour les forêts

En l’absence du Brésil, la réunion sur l’Amazonie organisé lundi par l’ONU a permis de débloquer 500 millions de dollars supplémentaires. L’Union européenne mettra notamment jusqu’à 190 millions à disposition.

23 sept. 2019, 19:22
La forêt amazonienne a subi des dégâts considérables après de nombreux incendies.

La réunion sur l’Amazonie organisée lundi à l’ONU a permis de débloquer 500 millions de dollars supplémentaires pour l’Amazonie et les autres forêts tropicales. Cela en l’absence du Brésil – «l’éléphant dans la pièce» selon les mots d’Emmanuel Macron.

La Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement ou encore l’ONG Conservation International ont annoncé des programmes d’aide avec le soutien financier de bailleurs comme l’Allemagne (250 millions de dollars promis) et la France (100 millions).

L’Union européenne mettra à disposition jusqu’à 190 millions dans le cadre de ses programmes de coopération et de développement, tandis que Conservation International apportera 20 millions de dollars.

L’objectif est de financer des projets pour la préservation de la biodiversité, le développement d’une chaîne de valeur durable, la gestion durable des sols, la promotion des savoirs traditionnels et la coopération transfrontalière.

 

 

Boycott brésilien

Cette réunion s’est tenue en présence de plusieurs chefs d’Etat, dont le Français Emmanuel Macron, qui en avait lancé l’idée lors du sommet du G7 de Biarritz, fin août en France, avec le président du Chili Sebastian Pinera. A la tribune sont aussi intervenus le présidents colombien Ivan Duque et bolivien Evo Morales.

Mais sans représentant du Brésil, qui a boycotté la réunion alors que le pays abrite les deux tiers de la forêt amazonienne. Emmanuel Macron a ironisé à propos de cette absence, tout en tendant la main à Brasilia, alors que le président Jair Bolsonaro l’a vivement accusé d’ingérence.

 

 

«Quels sont nos risques? Le premier, l’éléphant dans la pièce, ou plutôt celui qui n’y est pas, le Brésil! Tout le monde se dit, comment allez-vous faire sans le Brésil? Le Brésil est le bienvenu», a lancé le président français.

«Tout le monde a envie de travailler avec le Brésil, cela viendra, il faut une démarche inclusive respectueuse de chacun et j’ai bon espoir que les prochains mois permettront d’avoir les solutions politiques qui permettent d’avancer», a-t-il ajouté.

Equipes chargées du suivi

«Autres risques», selon lui: «qu’on se dise des chiffres, des paroles, mais sans résultat, le risque c’est la dispersion, c’est la lenteur, c’est l’inefficacité» et que l’on s’aperçoive après six mois ou un an que les fonds ne sont pas allés vers les populations.

Des équipes chargées du suivi seront donc désignées pour qu’au moment de la réunion COP25 au Chili en décembre soit défini le calendrier des premiers projets.

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