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Angela Merkel croit possible de tenir un partenariat stable avec François Hollande

Pour Angela Merkel, un partenariat stable avec le nouveau président français François Hollande, est possible.

12 mai 2012, 11:56
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré samedi croire possible un partenariat stable avec le président français élu François Hollande, dont elle a soutenu l'adversaire Nicolas Sarkozy. Les deux dirigeants doivent s'entretenir mardi sur la crise dans la zone euro et des relations bilatérales.

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré samedi croire possible un partenariat stable avec le président français élu François Hollande, dont elle a soutenu l'adversaire Nicolas Sarkozy. Les deux dirigeants doivent s'entretenir mardi sur la crise dans la zone euro et des relations bilatérales.

A la question d'un "possible partenariat stable avec le nouveau président français", Mme Merkel a répondu: "Oui, c'est ce que je crois, car nous savons depuis la création de la République fédérale d'Allemagne qu'une bonne relation franco-allemande est tout simplement très importante, pour les deux pays".

Cette "question" figurait dans une fausse interview, son vidéo-podcast hebdomadaire, un document diffusé par la chancellerie.

Avant la rencontre avec M. Hollande mardi après-midi à Berlin, Mme Merkel a souligné qu'"il s'agira d'une rencontre pour faire connaissance. Mais je pense que de là, grandira une bon travail de coopération".

François Hollande, investi le matin même président de la République française, sera reçu avec les honneurs militaires. Un dîner de travail et une conférence de presse sont au programme de ce voyage.

Dette et croissance

La chancelière s'était dite "sûre" que la coordination traditionnellement étroite avec la France allait continuer à être le fondement de leur travail commun en Europe, "pour assurer prospérité, paix et démocratie"

Après l'élection du socialiste Hollande le 6 mai, ce dernier avait annoncé que son premier voyage de président serait pour Berlin, et la chrétienne-démocrate Merkel avait assuré qu'elle l'accueillerait "à bras ouverts" en dépit de leur divergences sur le pacte européen de stabilité.

François Hollande veut rouvrir les négociations sur ce pacte discipline budgétaire pour y ajouter des mesures de croissance, ce à quoi l'Allemagne s'oppose fermement.

Sur un point, les positions seraient néanmoins plus proches que ne le laissent penser les slogans: Michel Sapin, chargé du projet présidentiel dans l'équipe Hollande, a donné raison jeudi à la chancelière sur les dangers de relancer la croissance en aggravant les déficits et la dette.

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