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Angola: une bousculade dans un stade de football fait 17 morts

Une bousculade dans un stade de football a fait 17 morts vendredi au nord de l'Angola, à Uige. La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein. Plus de cinquante personnes ont été blessées.

11 févr. 2017, 08:50
La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12'000 personnes.

Dix-sept personnes ont trouvé la mort dans une bousculade dans un stade au nord de l'Angola, à Uige, lors d'un match de football de la 1re journée de première division.

"Au cours de la rencontre, il y a eu une bousculade à l'entrée du stade du 4-Janvier, provoquant la mort de 17 personnes tandis que 56 personnes ont été blessées et transportées à l'hôpital", a déclaré le porte-parole de la police Orlando Bernardo. Plusieurs enfants ont été tués.

Stade déjà plein

La police explique que des centaines de fans ont tenté de pénétrer dans le stade déjà plein, qui peut contenir 12'000 personnes.

De son côté, le Recreativo do Libolo, qui se déplaçait au stade du 4-Janvier pour y affronter le Santa Rita, a décrit le drame sur son site internet sous le titre "Trois points et une fin tragique".

"Alors que, sur le terrain, les deux équipes s'affrontaient, les fans ont tenté d'entrer dans le stade pour voir le match. La porte a cédé sous la pression et 17 personnes ont trouvé la mort dans la bousculade. 59 autres personnes ont été blessées", raconte le Recreativo, en précisant qu'il a gagné 1-0. "C'est une tragédie sans précédent dans le football angolais", ajoute le club.

 

Le président du club Santa Rita, qui jouait à domicile, a dénoncé une "faute grave" qu'aurait faite la police "en laissant la population s'approcher du stade". "Beaucoup ne voulaient pas payer et ceux qui n'avaient pas de billet n'ont pas réussi à entrer. Et là a commencé la confusion. C'est très triste", a déclaré Pedro Nzolonzi à l'agence portugaise Lusa, reprise par des sites internet.

"Tout est la faute de la police. C'était facile à éviter. Il fallait simplement élargir le cordon de sécurité", a-t-il estimé.

 

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