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Animaux sauvages: les gagnants et les perdants de 2020

Dans un bilan de fin d’année, le WFF a établi quels étaient les animaux sauvages dont la population a été davantage menacée en 2020 et quels étaient ceux dont le sort, au contraire, s’est amélioré.

28 déc. 2020, 16:13
Selon un rapport du WWF, 60 000 koalas ont été tués, blessés ou touchés d’une manière ou d’une autre par les incendies.

Entre les changements climatiques, la diminution des habitats et le braconnage, de nombreuses espèces d’animaux sauvages sont menacées de disparition à travers le monde. Mais heureusement, le sort de certaines populations a plutôt tendance à s’améliorer, notamment grâce à des projets de réintroduction. Le WWF a établi la liste des gagnants et celle des perdants pour l’année 2020.

 

Les perdants 2020

Hamster d’Europe

Depuis 2020, le hamster européen figure parmi les espèces «en danger critique d’extinction» de la Liste rouge internationale de l’UICN. Si la tendance se poursuit, il ne survivra pas aux 30 prochaines années. En cause: l’agriculture intensive.

 

 

Lémuriens

Sur la centaine d’espèces de lémuriens encore en vie à l’heure actuelle, près de 90% sont menacées de disparition. Alors que leurs forêts sont défrichées et transformées en surfaces agricoles, les animaux sont également victimes de la chasse.

 

 

Esturgeons

L’Espadon de Chine, qui appartient au même ordre que les esturgeons, est considéré comme éteint depuis 2020. Bon nombre de ses cousins pourraient connaître le même destin, 85% des acipenseriformes étant en danger. La construction de barrages les empêche de retrouver leurs lieux de reproduction. De plus, ils sont victimes de la pêche.

 

 

Seiches

Si les seiches font partie des gagnantes de la crise climatique, une pression toujours croissante s’exerce sur les céphalopodes en raison de l’intensification de la pêche. Dans l’océan Indien, le nombre de pêcheries les visant spécifiquement a augmenté de 830% ces cinq dernières années. 

 

 

Koalas

Les koalas font partie des près de 3 milliards de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens qui ont été touchés par les terribles incendies qui ont ravagé le bush australien. Selon un rapport du WWF, 60 000 d’entre eux ont été tués, blessés ou touchés d’une manière ou d’une autre par les incendies.

 

 

 

Les gagnants 2020

Rhinocéros en Afrique

Au milieu des années 1990, les populations de rhinocéros noirs s’étaient effondrées à 2410 individus en Afrique. La protection des habitats, les programmes de translocation et la lutte contre le braconnage ont permis de voir leur nombre grimper à nouveau à 5600 animaux.  En 2020, la sous-espèce de rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, essentiellement présente en Namibie, a vu son statut passer de «vulnérable» à «potentiellement menacé» sur la Liste rouge de l’UICN. Dans son ensemble cependant, l’espèce reste au bord de l’extinction.

 

 

Bisons

Le dernier bison en liberté a péri dans le Caucase il y a près d’un siècle. Grâce à des programmes d’élevage internationaux et à des projets de réintroduction étalés sur plusieurs années, ces animaux majestueux sont désormais de retour dans la région. D’après les derniers relevés, leur population est passée à 160 bêtes (contre 105 en 2016) dans les trois zones concernées du Caucase russe. 

 

 

Concombres de mer

Considérés comme une délicatesse en Asie, ils ont connu une diminution de leurs effectifs de jusqu’à 90% dans certaines régions. Après des années de blocages, trois espèces particulièrement précieuses ont été placées sous la protection de la Convention de Washington (CITES). Depuis, leur capture est régulée, mettant fin à leur exploitation excessive. Cette situation devrait avoir un effet positif sur l’écosystème marin, les concombres de mer agissant contre l’acidification du milieu aquatique provoqué par la crise climatique.

 

 

Elans

Grâce à des mesures de protection efficaces, de plus en plus d’élans migrent de l’Europe de l’Est vers l’Allemagne, où une femelle a été aperçue avec un jeune ce printemps. Même en l’absence de données sur la reproduction de cet animal en Allemagne, cette découverte permet d’espérer que les élans s’y sentent de plus en plus à l’aise.

 

 

Phoque gris

Considéré comme un concurrent des pêcheurs, le plus grand prédateur d’Allemagne a pratiquement été éradiqué. Cette année, la saison de reproduction est porteuse d’espoir: début novembre, plus de 500 jeunes phoques gris sont nés à Heligoland, un nouveau record. Dans toute la mer Baltique, les populations repartent peu à peu à la hausse.

 

 

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