La Turquie a tenu sa parole. Deux jours après l’annonce soudaine du retrait américain, et malgré les nouvelles menaces de Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan a confirmé, hier, le début des opérations militaires en Syrie. «Les forces armées turques et l’Armée syrienne nationale (composée de rebelles syriens soutenus par Ankara) viennent de lancer l’opération Source de paix contre les terroristes du PKK/YPG et de Daech au nord de la Syrie. Notre mission est d’empêcher la création d’un corridor terroriste sur notre frontière, et d’apporter la paix dans ce secteur», a déclaré, en fin d’après-midi, le président turc via son compte Twitter.
Au même moment, un journaliste de la chaîne CNN Türk rapportait plusieurs explosions à Ras al-Aïn, dans le nord de la Syrie, en précisant que des avions avaient survolé ce poste-frontière évacué lundi par les forces spéciales américaines, qui protégeaient jusqu’ici leurs alliés kurdes dans la région. Selon...