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Antarctique: à la poursuite des baleiniers japonais

L'association Sea Shepherd a lancé sa 10e campagne annuelle de défense des océans. Trois de ses navires sont partis mercredi en direction de l'Antarctique pour poursuivre les baleiniers japonais.

18 déc. 2013, 10:04
Bataille navale entre un baleinier japonais et l'équipage de Sea Shepherd en Antarctique le 12 février 2012.

Trois navires de Sea Shepherd ont quitté mercredi l'Australie pour poursuivre les baleiniers japonais dans les eaux de l'Antarctique. Ils ont ainsi lancé la 10e campagne annuelle de l'association de défense des océans.

Le Bob Barker, autrefois un baleinier norvégien, a quitté le port de Hobart, sur l'île de Tasmanie, avec pour mission de harceler la flotte nippone et l'empêcher d'atteindre ses quotas de baleines chassées.

"La flotte baleinière japonaise entend tuer 1035 baleines, dont 50 rorquals communs, espèce en danger, et 50 baleines à bosse, les mêmes que l'on voit le long des côtes australiennes", a déclaré Peter Hammarstedt, capitaine du navire, qui participe à sa 9e campagne.

"Notre intention est d'intercepter une fois encore la flotte japonaise dans le sanctuaire baleinier de l'Océan austral, et de faire tout notre possible", a-t-il ajouté.

Deux autres navires de Sea Shepherd, les Steve Irwin et Sam Simon, sont partis de Melbourne, mercredi également. Leur départ suit de quelques jours celui de baleiniers japonais, accompagnés d'un bateau de surveillance japonais, pour leur campagne d'été (austral) qui dure jusqu'en mars.

Bateau des douanes australiennes attendu

Le gouvernement australien, opposé à cette pêche, devrait annoncer d'ici quelques jours l'envoi d'un bateau des douanes pour surveiller la chasse.

Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l'Antarctique sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Pêche commerciale déguisée

Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone. Mais la chair de cétacé finit sur les étals. Les défenseurs des baleines jugent donc mensonger le prétexte scientifique, estimant qu'il s'agit d'une pêche commerciale déguisée, attentatoire aux règles internationales.

Les affrontements en mer entre baleiniers et militants de Sea Shepherd peuvent être parfois violents et ces heurts ont déjà dans le passé empêché les Japonais de remplir leurs objectifs. Les prises n'ont d'ailleurs jamais été aussi faibles que la saison dernière.

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