«Vous ne pouvez pas attendre de miracles». Si Chypre est «très proche» d’un règlement de sa division de plus de 40 ans, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé hier à Genève de la patience, au premier jour de la conférence internationale sur la réunification de l’île.
Les discussions vont se poursuivre aussi longtemps qu’il le faudra. «J’espère qu’il y aura une percée» avant le départ des délégations, a dit devant la presse Antonio Guterres, aux côtés du président chypriote Nicos Anastasiades et de celui de la République turque de Chypre Nord (RTCN) Mustafa Akinci. «Mais il y a évidemment encore du travail», a-t-il ajouté.
Garantir une solution «durable»
Il a salué le leadership des deux dirigeants chypriotes grec et turc qui ont mené à cette conférence «historique». Pour la première fois, les deux parties sont rejointes par les Etats garants de l’ordre constitutionnel de...