Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Après le séisme, les questions

L’avance de Norbert Hofer, au premier tour de l’élection présidentielle, montre à quel point les thèmes de la formation d’extrême droite du Parti de la liberté se sont imposés chez nos voisins.

25 avr. 2016, 23:32
/ Màj. le 26 avr. 2016 à 00:01
Irmgard Griss, independent candidate, Alexander Van der Bellen, left, candidate of the Austrian Greens and Norbert Hofer, from left, candidate of Austria's Freedom Party, FPOE, look up during the release of the election results of the Austria presidential elections in Vienna, Austria, Sunday, April 24, 2016. (AP Photo/Ronald Zak) Austria Election

Propos recueillis par

Pascal Baeriswyl

Les partis au pouvoir en Autriche étaient groggy, hier, après leur élimination dès le premier tour de la présidentielle, qui a vu le candidat d’extrême droite Norbert Hofer arriver en tête. Avec 36,4% des voix, le vice-président du Parlement, 45 ans, a réalisé le meilleur résultat du FPÖ (extrême droite) à une élection en Autriche depuis la Seconde Guerre mondiale, loin devant le Vert Alexander Van der Bellen (20,4%) qu’il affrontera au deuxième tour le 22 mai.

L’analyse de Gilbert Casasus, professeur à l’Université de Fribourg et spécialiste des processus politiques et historiques en Europe.

Faut-il parler de réelle surprise après la percée de Norbert Hofer?

Ce qui est surprenant, c’est l’écart par rapport au second (réd: environ 16%). Autre surprise: l’écroulement des deux partis qui dirigent ensemble ou alternativement l’Autriche depuis 1955.

Pourquoi un tel discrédit frappe les grands partis?

Les résultats économiques de...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias