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Après les déchets, Naples lutte contre les blattes

Après les ordures, la ville de Naples a dû se résoudre mardi à lancer des opérations de désinfection pour lutter contre les blattes.

10 juil. 2012, 18:11
Critiquée pour sa gestion des ordures ménagères, la ville de Naples subit une prolifération de blattes, accentuée par la canicule qui sévit sur le centre-sud, l'humidité et les matériaux organiques.

Les blattes, petits insectes de sept centimètres de long, sont sorties ces derniers jours des égouts napolitains. Leur prolifération a relancé la polémique sur l’hygiène dans la ville italienne.

Critiquée pour sa gestion des ordures ménagères, la ville de Naples subit une prolifération de blattes, accentuée par la canicule qui sévit sur le centre-sud, l’humidité et les matériaux organiques.

Cette situation s’explique aussi par un manque de moyens de la municipalité et de la société qui collecte les déchets, a déclaré le patron de l’ASL.

La mairie manque cruellement de personnel car le travail de nuit coûte cher. Or, les Napolitains déposent les ordures vers 20h et elles ne sont ramassées que le lendemain matin, a estimé M. Scoppa. Les blattes prolifèrent alors pendant la nuit, en raison des fortes chaleurs et de l’humidité.

La municipalité et l’Agence sanitaire de Naples (ASL) ont décidé d’intensifier les opérations de désinfection.

Depuis avril, les agents de nettoyage travaillaient de nuit pour éviter tout contact entre les produits insecticides et les habitants, mais "des opérations seront aussi programmées le matin", a indiqué Maurizio Scoppa, directeur général de l'ASL.

Le quotidien «Repubblica» a parlé d'«invasion de cafards gigantesques» et des experts de la santé publique ont évoqué des risques de maladies, comme le typhus et l'hépatite A.

Maria Bonacci, porte-parole de la mairie de Naples a répliqué qu’il n’y avait «aucun risque sanitaire». «Les experts écartent tout danger pour la santé des habitants. Il n'y a pas de situation d'urgence, c'est juste un phénomène qui touche certaines zones», a-t-elle souligné. Elle refuse d’utiliser le mot «invasion» pour décrire la prolifération du nombre de blattes dans les égouts.

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