La candidature de Barak Obama a reçu un nouveau soutien de taille. Le maire le New York, lui a apporté son soutien ce jeudi.
Saluant le bilan du président sortant dans la lutte contre le changement climatique, Michael Bloomberg, ancien membre du Parti républicain, appelle à voter pour Barack Obama à l'élection présidentielle américaine
Le maire, un indépendant, n'avait soutenu aucun candidat en 2008. Mais il a déclaré dans un éditorial sur son site Internet que son empressement à voir une législation sur le changement climatique mise en oeuvre l'a persuadé à plaider pour un second mandat pour l'actuel Président, selon le Huffington Post.
M. Bloomberg, qui était très courtisé par les deux candidats, s'était jusqu'à présent montré très critique à l'égard de l'un et de l'autre, dénonçant le ton de la campagne et estimant qu'aucun des deux n'abordait les problèmes de fond.
Obama félicité pour son bilan environnemental
Faisant le bilan de l'ouragan Sandy qui a créé des dégâts considérables dans sa ville, il est convaincu qu'Obama était celui qui saurait "diriger en matière de changement climatique".
"Notre climat change", a écrit M. Bloomberg. "En 14 mois, deux ouragans nous ont forcé à évacuer des quartiers entiers, ce que notre ville n'avait jamais fait auparavant. Si c'est une tendance, elle n'est pas viable".
Il a salué les "mesures importantes", prises ces quatre dernières années par le président Obama, notamment "pour réduire le bilan carbone" américain et s'est aussi félicité que le président soutienne le droit à l'avortement et se soit prononcé pour le mariage homosexuel, deux sujets auxquels le maire est très attaché.
Il a ajouté qu'il aurait pu voter pour le Mitt Romney de 2003, à l'époque où il était gouverneur du Massachusetts, mais que le candidat d'aujourd'hui était "revenu sur toutes les positions sensées" qu'il avait à l'époque sur l'immigration, les armes illégales l'avortement et l'assurance maladie".
Bloomberg a aussi expliqué que même s'il avait de l'admiration pour Romney, sa position sur de nombreuses questions sociales lui avait donné à réfléchir: