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Armes chimiques en Syrie: les inspecteurs de l'ONU sont pris pour cible

L'enquête des enquêteurs de l'ONU qui doivent inspecter le site de l'attaque chimique présumée devait débuter ce lundi. Mais des tireurs embusqués les ont pris pour cible. La mission est suspendue.

26 août 2013, 13:45
Les inspecteurs de l'ONU se dirigeaient lundi vers le site de l'attaque chimique présumée imputé au régime syrien près de Damas où ils doivent entamer leur enquête.

Des tireurs embusqués non identifiés ont délibérément ouvert le feu lundi sur un véhicule des inspecteurs de l'Onu alors qu'ils se rendaient sur le site de la banlieue est de Damas où des armes chimiques auraient été employées la semaine dernière, selon un porte-parole des Nations unies. La mission a été suspendue.

"Le premier véhicule de l'équipe d'investigation sur les armes chimiques a été délibérément pris pour cible à plusieurs reprises par des tireurs embusqués non identifiés dans la zone tampon", a-t-il déclaré. Il a ajouté que le véhicule en question était désormais inutilisable et qu'un autre avait été demandé.

Les inspecteurs de l'ONU se dirigeaient lundi vers le site de l'attaque chimique présumée imputé au régime syrien près de Damas où ils doivent entamer leur enquête, a constaté un photographe de l'AFP.

Le photographe a vu les inspecteurs partir à bord d'un convoi de cinq voitures, escorté des services de sécurité syriens. Ils devaient se rendre notamment dans la région de la Ghouta orientale, où l'opposition et les pays occidentaux accusent l'armée d'avoir tué des centaines de civils dans une attaque à l'arme chimique la semaine dernière.

La mission, composée d'une dizaine d'inspecteurs et une dirigés par le Suédois Aake Sellström, était arrivée à Damas le 18 août pour enquêter sur des allégations concernant d'autres attaques présumées dans le pays plus tôt cette année.

Mais trois jours après, l'armée a mené une offensive à l'est et à l'ouest de Damas, lors de laquelle l'opposition a accusé le régime d'avoir utilisé des armes chimiques qui ont tué plus de 1000 personnes..

Médecins sans frontières avait fait état de son côté du décès de 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques" dans la région de Damas, mais a précisé ne pas pouvoir "confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes ni établir la responsabilité de cette attaque".

Se basant sur des rapports médicaux, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique, dont des dizaines de rebelles.

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