«Aucun modèle qui ne serait pas syrien n'est acceptable, car nous sommes les seuls à savoir comment résoudre le problème», a-t-il dit dans cette interview d'une heure. Les pressions internationales n'ont eu jusqu'ici aucun effet sur la Syrie et n'en auront pas à l'avenir, a-t-il assuré.
Le président syrien a ajouté que son régime avait lancé un programme de réformes, mais que cela n'avait aucune importance aux yeux des «terroristes» qui le combattent depuis plus de quinze mois et des pays étrangers qui les soutiennent.
Le devoir de mon gouvernement, a-t-il poursuivi, est de «détruire» ces terroristes afin de sauver des milliers de vies. Il a affirmé que des éléments d'Al Qaïda combattaient dans les rangs des insurgés syriens sans que cela gêne les Etats-Unis.
Loyauté envers Téhéran
Bachar al Assad a par ailleurs accusé certains pays de vouloir faire capoter le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan et de chercher à faire porter la responsabilité de cet échec aux autorités de Damas.
Selon lui, une opération militaire comme celle conduite par l'OTAN l'an dernier en Libye n'est pas possible dans son pays. Il s'est félicité du soutien apporté par l'Iran à son gouvernement depuis le début du soulèvement en mars 2011 et a souligné que la Syrie ferait preuve en retour de «loyauté» envers Téhéran.
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Assad exclut une solution imposée de l'étranger
Le président syrien Bachar al-Assad, dans une interview à la télévision publique iranienne, a exclu jeudi une solution imposée de l'étranger à la crise syrienne. Selon lui, la Syrie est soumise aux pressions d'une partie de la communauté internationale en raison notamment de son soutien aux Palestiniens.
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