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Athènes se met entre parenthèses pour un mois

La Grèce s'est dotée jeudi d'un gouvernement technique provisoire chargé d'expédier les affaires courantes jusqu'aux législatives du 17 mai, second scrutin crucial en moins de deux mois. Ces élections inquiètent zone euro et marchés sur fonds d'anxiété à propos des dépôts bancaires.

17 mai 2012, 15:20
Le gouvernement provisoire ne pourra légiférer sur rien, seulement exécuter les affaires courantes.

Des inquiétudes qui se sont traduites jeudi ailleurs en Europe par la nette hausse des taux d'intérêt pour un emprunt de près de 2,5 milliards d'euros levé par l'Espagne, pays également en difficulté.

Constitué de 16 ministres, en majorité universitaires ou hauts fonctionnaires, le gouvernement d'affaires courantes grec dirigé par le président du Conseil d'Etat, Panayiotis Pikramenos, 67 ans, nommé Premier ministre, a comme objectif de préparer les élections, placées sous la menace d'une sortie de l'euro.

Ce gouvernement ne pourra légiférer sur rien. Le parlement sans majorité sorti des urnes le 6 mai, qui se réunit pour la première fois jeudi, doit être dissous vendredi, pour permettre le délai de vacance d'un mois prévu par la constitution avant chaque élection législative.

Le poste-clé du ministère des Finances a été attribué à Georges Zanias qui a dirigé depuis le début de la crise grecque en 2010 le conseil économique du pays.

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