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Deux attaques au couteau à Jérusalem: un assaillant tué

Dimanche matin, à Jérusalem, deux attaques au couteau ont fait deux blessés. Un des assaillants a été tué.

29 nov. 2015, 10:55
/ Màj. le 29 nov. 2015 à 11:15
La première agression s'est déroulée à la porte de Damas, dans la vieille ville de Jérusalem.

Deux attaques au couteau ont fait dimanche matin deux blessés à Jérusalem tandis qu'un des assaillants a été abattu. L'armée israélienne a par ailleurs poursuivi son offensive contre les médias palestiniens en fermant une nouvelle radio en Cisjordanie occupée.

Tôt le matin, un Palestinien de 38 ans a légèrement blessé un garde-frontière dans la Vieille ville de Jérusalem avant d'être tué par d'autres policiers. L'homme était originaire de Naplouse, une ville du nord de la Cisjordanie, haut lieu de la deuxième Intifada et dont de nombreux assaillants ayant récemment mené des attaques étaient originaires.

Depuis le 1er octobre, 99 Palestiniens et un Arabe israélien ont été tués dans des heurts entre lanceurs de pierres palestiniens et soldats israéliens, ou parce qu'ils menaient ou s'apprêtaient à mener, selon les autorités israéliennes, des attaques à l'arme blanche, à l'arme à feu ou à la voiture-bélier. Ces attaques ont fait 17 morts côté israélien, ainsi qu'un Américain et un Erythréen, selon un décompte de l'AFP.

Moins de trois heures plus tard, une étrangère d'une trentaine d'années était légèrement blessée à coups de couteau près d'une station de bus, cette fois à Jérusalem-Ouest, tandis que son agresseur prenait la fuite. Un "suspect" Palestinien a ensuite été arrêté près du lieu de l'attaque, selon la police.

Lutte sur le front des médias

Face aux violences, ininterrompues depuis deux mois, la communauté internationale presse régulièrement Israéliens et Palestiniens d'adopter des mesures pratiques d'apaisement. Mais le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment annoncé des mesures qui risquent d'affecter directement la vie quotidienne des Palestiniens.

Outre les contrôles renforcés des véhicules palestiniens, les itinéraires routiers distincts pour les 2,5 millions de Palestiniens de Cisjordanie occupée et les quelque 400'000 colons israéliens qui vivent au milieu d'eux et la suppression des permis de travail en Israël pour les familles d'auteurs d'attentats. Israël mène également la lutte sur le front des médias.

Dans la nuit, son armée a fermé une troisième station de radio à Hébron, ville du sud de la Cisjordanie au centre des violences qui frappent Israël et les Territoires palestiniens.

"Importants dégâts"

Les soldats ont "saisi tout le matériel et provoqué d'importants dégâts dans la station", a affirmé le propriétaire de "radio Dream", Talab Jaabari. Il a également indiqué qu'il avait reçu un ordre écrit de fermeture pour une période de six mois. L'armée accuse la station d'avoir "diffusé des programmes en vue de promouvoir et d'encourager le terrorisme contre des civils et les forces de sécurité israéliennes".

Deux autres stations de radio privées palestiniennes à Hébron, Al-Khalil et Al-Hourriya, accusées elles aussi d'"inciter à la violence" par l'armée, ont été fermées par la force en novembre. Et outre ces fermetures, deux autres radios palestiniennes, dont une émet depuis Hébron, ont affirmé samedi avoir été menacées de fermeture par Israël.

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