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Attaque contre des policiers à Paris: la piste de la radicalisation privilégiée

Jeudi, un agent administratif a attaqué au couteau et tué quatre personnes à Paris. Les motivations de l’assaillant ne sont pas encore connues, mais l’hypothèse d’une radicalisation islamiste se précise, car le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

04 oct. 2019, 19:41
L'attaque s'est déroulée jeudi à la préfecture de police de Paris.

Le parquet antiterroriste français s’est saisi vendredi de l’enquête sur l’attaque meurtrière à la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts jeudi, a-t-on appris auprès de ce dernier et du parquet de Paris.

 

 

L’enquête sur cette attaque aux motivations obscures a été reprise sous les qualifications d’assassinat et tentative d’assassinat, ainsi que pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», a précisé le parquet antiterroriste. Cela renforce l’hypothèse d’une radicalisation de l’assaillant, converti à l’islam depuis 18 mois.

Des connaissances salafistes

Des fréquentations de Mickael H. présentées comme appartenant à la mouvance salafiste intriguent notamment les enquêteurs de la brigade criminelle, selon des sources concordantes.

Peu après l’attaque, jeudi, le ministre de l’Intérieur français Christophe Castaner avait indiqué que cet employé atteint de surdité «n’avait jamais présenté de difficultés comportementales» ni «le moindre signe d’alerte».

Trois policiers décédés

Muni d’un couteau de cuisine, l’informaticien de 45 ans en poste à la préfecture de police depuis 2003 a d’abord mortellement blessé deux policiers et un agent administratif de la direction du renseignement de la préfecture, dans deux bureaux au premier étage du bâtiment.

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Il s’en est ensuite pris, dans un escalier, à deux femmes: l’une policière, l’autre employée aux ressources humaines. La première a été mortellement blessée, la seconde conduite à l’hôpital où son état de santé n’inspirait plus d’inquiétude vendredi.

 

 

Il est ensuite descendu dans la cour. Là, un policier, en poste depuis seulement six jours, l’a sommé en vain de lâcher son couteau, avant de le blesser mortellement à la tête avec son arme de service.

Un autre fonctionnaire a été blessé et conduit à l’hôpital, sans pronostic vital engagé.

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