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Attaque de Londres: l’assaillant déjà condamné pour terrorisme

L’individu qui a tué une femme et un homme vendredi à London Bridge était en liberté conditionnelle. Il avait été condamné en 2012 pour des infractions terroristes.

30 nov. 2019, 09:57
La zone de l'attaque restera bouclée un certain temps.

L’homme qui a tué deux personnes vendredi lors d’une attaque «terroriste» au couteau à London Bridge, était un ex-prisonnier de 28 ans condamné pour terrorisme, a annoncé samedi le chef de l’antiterrorisme britannique. L’assaillant a été abattu par la police.

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«Cet individu était connu des autorités, ayant été condamné en 2012 pour des infractions terroristes. Il a été remis en liberté conditionnelle en décembre 2018», a indiqué le responsable policier dans un communiqué. Il a précisé qu’une perquisition était en cours dans un lieu du comté de Staffordshire, dans le centre de l’Angleterre, où il résidait.

 

 

D’après l’agence de presse PA, il avait été condamné à 16 ans de prison pour son appartenance à un groupe qui avait voulu commettre un attentat à la bombe à la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, et établir un camp d’entraînement terroriste au Pakistan.

Avant le début d’une réunion du comité de crise du gouvernement («Cobra») dans la soirée, le Premier ministre Boris Johnson a dit avoir souligné «depuis longtemps» que «c’est une erreur de permettre aux criminels violents de sortir de prison de manière anticipée».

Cette attaque, qualifiée de «terroriste», a coûté la vie à un homme et une femme. Elle est survenue à l’endroit même où un attentat s’était déjà déroulé en 2017, et à moins de deux semaines d’élections législatives anticipées au Royaume-Uni.

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Personne d’autre recherché

Trois personnes, un homme et deux femmes, ont été blessées. L’une se trouvait vendredi soir dans un état «critique mais stable», une autre dans «un état stable» et une troisième a subi des «blessures moins graves», a précisé le patron du service public de santé britannique (NHS), Simon Steven.

 

 

«Nous sommes toujours à un stade précoce de l’enquête, mais en ce moment nous ne recherchons activement personne d’autre en lien avec cette attaque», a souligné Neil Basu. Appelant toutefois le public à rester «vigilant», il a invité celui-ci à «continuer à éviter» la zone, où se trouvent de nombreux bureaux et lieux de sortie. Elle restera bouclée «un certain temps».

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