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Attentat à Paris: un mot manuscrit défendant "Daech" retrouvé près du tueur

Suite à l'attaque qui a tué un policier jeudi soir sur les Champs-Elysées, une source proche de l'enquête indique qu'un mot manuscrit défendant "Daech" a été retrouvé près du tueur. Plus tôt dans la journée, un complice présumé s'est rendu à la police à Anvers.

21 avr. 2017, 09:13
/ Màj. le 21 avr. 2017 à 12:56
Un avis de recherche a été lancé pour retrouver un potentiel complice de l'auteur de la fusillade à Paris.

Une attaque sur les Champs-Elysées à Paris a coûté la vie jeudi soir à un policier. La fusillade, revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), a blessé deux autres policiers et une touriste allemande.

Un message manuscrit défendant "Daech", acronyme arabe de l'EI, a été retrouvé près du corps du tueur. Un fusil à pompe, deux gros couteaux et un Coran ont également été découverts dans le véhicule de ce Français de 39 ans.

Les enquêteurs tentent de savoir si l'assaillant, qui a tué jeudi soir un policier sur les Champs-Elysées, a agi grâce à l'aide de complices, a déclaré vendredi le procureur de Paris. "Les investigations vont désormais s'attacher à déterminer (...) les éventuelles complicités dont il aurait pu bénéficier", a dit François Molins lors d'une déclaration à la presse.

Le magistrat a donné à cette occasion des détails sur le parcours du tireur, précisant que rien n'avait permis de déceler des signes de radicalisation lors de ses longs séjours en prison pour des faits de droit commun.

L'assaillant ne faisait pas l'objet d'une fiche "S" des services de renseignements et "n'avait pas présenté, tout au long de sa période d'incarcération, donc pendant une période de quasiment 14 ans, de signes de radicalisation ou de signes de prosélytisme", a déclaré François Molins.

Déjà condamné

L'assaillant avait déjà été condamné en 2005 à 15 ans de réclusion pour tentatives de meurtre, notamment sur un policier en région parisienne. Il faisait l'objet d'une enquête antiterroriste et avait été arrêté le 23 février puis relâché le lendemain sur ordre de la justice, faute d'éléments, selon des sources proches de l'enquête.

Son domicile a été perquisitionné jeudi soir et trois membres de son entourage étaient entendus vendredi.

Confusion sur l'identité

Dans sa revendication jeudi soir, le groupe EI avait identifié l'auteur de l'attaque comme "Abu Yussef le Belge".

Un homme portant ce nom et visé par un avis de recherche belge transmis jeudi aux services français s'est présenté vendredi matin dans un commissariat d'Anvers, selon le ministère français de l'Intérieur.

Le parquet fédéral belge a par la suite "exclu" l'existence d'un lien entre l'homme qu'il avait signalé jeudi à ses homologues français et l'attentat sur les Champs-Elysées.

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