Un attentat à la voiture piégée a visé hier l'ambassade de France à Tripoli. Deux gendarmes français ont été blessés dans cette attaque, qui a importé la violence au coeur de la capitale libyenne, jusque-là moins affectée par l'instabilité.
"Cet attentat aurait pu être absolument un carnage. Il s'en est fallu de quelques minutes: si le personnel avait été là, cela aurait été un drame épouvantable" , a déclaré sur BFMTV le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, avant de partir pour Tripoli. Selon lui, l'un des deux gendarmes a été "sérieusement" blessé.
Cet "acte odieux" "vise non seulement la France mais l'ensemble des pays qui luttent contre les groupes terroristes", a-t-il dit. "Cet attentat était fait pour tuer. La France ne cédera pas" . ATS REUTERS AFP