Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Attentat de Nice: Emmanuel Macron dénonce une «attaque terroriste islamiste»

Emmanuel Macron a qualifié jeudi l’attentat dans la basilique Notre-Dame de Nice d'«attaque terroriste islamiste». Le nombre de soldats pour l’opération Sentinelle passe par ailleurs à 7000.

29 oct. 2020, 16:15
/ Màj. le 29 oct. 2020 à 17:05
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque terroriste islamiste" qui a fait trois morts à la basilique Notre-Dame de Nice.

«C’est la France qui est attaquée»: Emmanuel Macron a dénoncé jeudi depuis Nice «une attaque terroriste islamiste» dans la basilique Notre-Dame qui a fait trois morts. Il a annoncé le passage de 3000 à 7000 soldats pour l’opération Sentinelle pour protéger les lieux de cultes et les écoles.

«Notre pays a été frappé par une attaque terroriste islamiste, une fois encore ce matin ce sont trois de nos compatriotes qui sont tombés à Nice», a déclaré le chef de l’Etat sur place. Il a ajouté avoir décidé de passer «dans les prochaines heures» la «mobilisation dans le cadre de l’opération Sentinelle de 3000 à 7000 militaires sur notre sol».

 

 

Il a assuré le soutien de la Nation toute entière aux catholiques, de France et d’ailleurs. Chacun a le droit de croire ou ne pas croire, mais toutes les religions doivent pouvoir s’exercer librement, a-t-il poursuivi.

«C’est la troisième fois que le terrorisme frappe votre ville, vos habitants», a-t-il rappelé en évoquant les Niçois. «Si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, pour notre goût de la liberté, pour la possibilité sur notre sol de croire librement et de ne céder à aucun esprit de terreur (…) Nous n’y cèderons rien.» Il a conclu son allocution en appelant à l’unité et «à ne rien céder à l’esprit de division».

L’assaillant d’origine tunisienne

L’attaquant au couteau qui a tué jeudi trois personnes dans la basilique Notre-Dame de Nice, est un Tunisien de 21 ans. Il est arrivé en Europe sur l’île italienne de Lampedusa fin septembre, et en France début octobre, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Le jeune homme, selon une «source locale proche du dossier», était arrivé fin septembre à Lampedusa où il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes, avant d’être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre, a-t-on ajouté. Il était en France depuis début octobre.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias